ambrose fast feature

Réunies à nouveau

Deux parcours différents ont mené Erin Ambrose et Renata Fast au même endroit : le Championnat mondial féminin 2017 de l'IIHF

Wendy Graves
|
3 avril 2017
|

Renata Fast et Erin Ambrose étaient respectivement en visite officielle et non officielle à l'Université Clarkson lorsqu'elles se sont rencontrées la première fois. Fast avait pris le train à Burlington, Ont., pour se rendre à Postdam, New York, mais elle allait rentrer en voiture avec Ambrose et ses parents.

Après cinq heures de route, le duo est arrivé à destination : un aréna dans le quartier nord de Toronto où Fast et les Barracudas de Burlington allaient affronter Ambrose et les Aeros de Toronto dans un match de la Ligue provinciale de hockey féminin.

« Renata et moi nous connaissions à peine depuis deux jours, et nous étions assises dans le hall d'entrée à chercher un sujet de conversation », dit Ambrose. « Évidemment, nous avons appris à nous connaître beaucoup mieux depuis ce temps. »

Les deux ont partagé une chambre à leur première année avant de remporter un championnat de la NCAA à leur deuxième année. Après avoir obtenu leur diplôme en 2016, elles ont été les premier et deuxième choix des Furies de Toronto lors du repêchage de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF). Même lors du match des étoiles de la LCHF, où les équipes sont formées au moyen d'un tirage au sort, elles ont abouti au sein de la même équipe.

Fast et Ambrose sont réunies à nouveau, cette fois au sein de l'équipe nationale féminine du Canada. Malgré des parcours similaires, les deux ont emprunté des chemins très différents pour se rendre à leur premier Mondial féminin.

Ambrose est une pièce maîtresse d'Équipe Canada depuis qu'elle a 15 ans. Elle a pris part à trois championnats mondiaux féminins des M18 de l'IIHF, remportant l'or en 2010 et de nouveau, comme capitaine, en 2012 où elle a été nommée Meilleure défenseure. Elle a remporté deux autres médailles d’or avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada à la Coupe Meco 2013 et à la Coupe des nations 2016.

Un camp d'entraînement estival en Nouvelle-Écosse s'est avéré le point de départ pour transformer un prodige en une joueuse capable, un jour, de jouer pour l'équipe nationale féminine du Canada.

« Je faisais partie du programme [de Hockey Canada] depuis trois ans, et j'avais besoin de me pousser pour atteindre le prochain niveau », affirme Ambrose. « Après cet été-là, je me suis taillé une place au sein de l'équipe des M22 pour la première fois, et j'ai joué avec Marie-Philip Poulin, Brianne Jenner et d'autres joueuses du genre. En les côtoyant, vous voyez vraiment ce que ça prend pour vous rendre au niveau [suivant]. »

Fast n'a pas enfilé le rouge et le blanc avant sa deuxième année de hockey collégial. Elle a joué avec l'équipe nationale féminine de développement du Canada lors des séries estivales de 2014 et 2015 contre les États-Unis et elle a remporté l'or à la Coupe des nations 2015.

« Je ne me suis jamais sentie négligée; je me suis simplement développée un peu plus tard », dit-elle. Athlète multisport à l'école secondaire, Fast n'a pas concentré toute son énergie au hockey avant d'arriver à Clarkson. « À mes deux premières années avec les M22, j'étais satisfaite d’être invitée au camp de sélection. J'apprenais beaucoup, et je savais que si je continuais à travailler fort, mon tour allait venir. »

Poussée chaque jour lors des entraînements par la formation talentueuse des Golden Knights qui regorgeait d'anciennes de l'équipe nationale, Fast a vu son jeu s'améliorer à la fin de sa deuxième saison. « Cette année a été un tournant important pour moi. J'ai fait partie de l'équipe [nationale] pour la première fois l'année suivante. »

Apprendre auprès de celles qui sont déjà allées là où elles voulaient aller n'est pas la seule chose que les deux joueuses ont en commun.

« Il faut faire preuve de résilience et travailler fort chaque jour », dit Fast.

« Ça vous enseigne tout ce que ça prend », affirme Ambrose. « Quand vous êtes jeune, vous ne remarquez pas toutes les choses sérieuses que ça prend pour devenir une professionnelle. Avec plus de maturité, j'ai commencé à comprendre ces choses-là par des erreurs et des occasions. »

« Il faut vouloir apprendre constamment et croire en soi », dit Fast.

« Que je sois une recrue [au championnat mondial] ou une étudiante à ma dernière année collégiale, mon jeu reste le même parce que c'est ce qui me permet de connaître du succès », explique Ambrose. Cela aussi est venu avec la maturité et le fait de vivre des échecs. « Ça m'a permis d'avoir confiance en moi pour être toujours la même joueuse, peu importe l'équipe dont je fais partie. »

Elles ont aussi appris l'une de l'autre. Bien que les deux aient rarement été sur la glace en même temps à Clarkson, leur familiarité avec le jeu de l'autre a rendu la transition vers les Furies plus facile pour les deux.

« C'est comme lorsque vous arrivez à votre première année. C'est une année de transition », dit Fast. Elles ont eu les mêmes cours, elles ont pris des repas ensemble et elles se sont poussées sur la glace et dans leurs études. Et maintenant dans la LCHF? « Même si nous n'étions pas des partenaires en défensive à Clarkson, nous nous observions l'une l'autre. C'est une deuxième paire d'yeux qui te donne continuellement des conseils et qui veille sur toi. Et à l'extérieur de la glace, lorsque nous tentions de trouver une bonne routine, nous étions là l'une pour l'autre. »

« C'est quelqu'un qui m'a poussée chaque jour pour que je m'améliore », dit Ambrose. « Nous avons fait ça l'une pour l'autre, sur la glace, à l'extérieur de la glace, dans chaque situation. Notre amitié s'est solidifiée encore plus à l'extérieur du collège. Elle était fondée sur le fait que nous allions à la même école et que nous avions le même rêve. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

Videos
Photos
DMJA 2024 : jour 6 (dimanche 15 décembre)
Les États-Unis ont gagné l’or, la Suède a obtenu l’argent et Canada Ouest a mis la main sur le bronze.
Coupe de parahockey 2024 : jour 7 (samedi 14 décembre)
Les É.-U. ont gagné l’or, le Canada, l’argent, et la Chine, le bronze à l’Î.-P.-É.
DMJA 2024 : jour 6 (samedi 14 décembre)
La Suède et les États-Unis accèdent au match pour la médaille d’or.
Camp de sélection 2024 de l’ENJ : Canada 2, U SPORTS 1
La récolte de deux points de Brayden Yager a permis au Canada de vaincre les étoiles d’U SPORTS.
Horaire
Close
Credit