Kaiden Guhle a entendu toutes les comparaisons et comprend d’où elles proviennent.
Il est un défenseur, tout comme son grand frère Brendan. Il a été choisi très tôt au repêchage bantam de la WHL, tout comme son grand frère Brendan. Il patrouille la ligne bleue des Raiders de Prince Albert, tout comme son grand frère Brendan.
Et ces comparaisons ne le dérangent aucunement. Après tout, Brendan a été un choix de deuxième ronde au repêchage de la LNH qui a accumulé 21 matchs d’expérience dans la cour des grands avec les Sabres de Buffalo avant ses 21 ans.
Pourquoi alors ne voudrait-il pas qu’on le compare à son grand frère Brendan?
« J’essaie d’intégrer des aspects de son jeu au mien », affirme Guhle. « J’aime le regarder jouer, chaque fois, je porte attention à ce qu’il fait. J’essaie d’appliquer sa mentalité dans ma façon d’approcher le jeu. »
« Depuis qu’on est jeune, nous avons toujours fait plus ou moins les mêmes choses. »
Il ajoute une autre de ces « mêmes choses » à la liste cette semaine, puisqu’il fait ses premiers pas sur la scène internationale en tant que capitaine de Canada Rouges au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2018. Brendan a participé à cet événement en 2014, aidant le Pacifique à remporter une médaille d’argent lors de la dernière année où les équipes canadiennes adoptaient un format régional.
Guhle, qui allait avoir 12 ans quelques semaines plus tard, assistait au tournoi à Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, et se souvient de l’appui que les Maritimes ont donné au Pacifique et à l’ensemble des formations canadiennes.
Évidemment, il a demandé quelques conseils à Brendan concernant ses débuts au sein du programme d’excellence. La réponse a été plutôt simple.
« Il m’a dit d’écouter », raconte Guhle. « Il m’a dit qu’il s’était beaucoup amusé à cet événement, qu’il avait essayé de se faire des amis parmi les joueurs de l’Ontario, les joueurs du Québec, alors j’essaie de faire la même chose. Tout ce que tu peux faire, c’est écouter, travailler fort, porter attention à ce que les entraîneurs te disent, à ce que tes coéquipiers te disent, et il faut toujours que tu donnes ton maximum. »
Ce n’est rien de nouveau pour ce produit de Sherwood Park, en Alberta, qui a cheminé jusqu’au premier échelon du repêchage 2017 de la WHL (Brendan a été repêché au troisième rang, deux sélections plus tard que Mathew Barzal, lauréat en titre du trophée Calder).
Guhle a joué un rôle de soutien tôt au cours de sa saison recrue à Prince Albert, récoltant trois points en 15 matchs pour les Raiders, qui, forts d’un dossier de 16-1, trônent au sommet du classement de la WHL et de la Ligue canadienne de hockey.
On pourrait croire que le statut de premier choix au repêchage au sein de la première équipe au pays génère une certaine pression, mais Guhle voit les choses autrement. Et il n’est certainement pas de ceux qui pensent qu’il se doit de faire mieux que Brendan, qui a joué pendant trois ans et demi pour les Raiders.
« J’essaie de ne pas penser à ça », dit-il à propos des attentes. « Je tente de me concentrer sur moi et sur ce que je fais, je ne porte pas attention à tout ce qui se dit et à l’intérêt que je suscite. « J’essaie de m’améliorer, de me développer et d’en apprendre autant que possible. »
Guhle aura amplement d’occasions d’apprendre cette semaine à Saint John et à Quispamsis, en plus d’avoir la chance d’accomplir quelque chose que son frère n’a jamais fait – quitter le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans avec la médaille d’or.
« Je blague avec Brendan à ce sujet [le fait de ne pas gagner l’or], mais ce sera simplement incroyable de représenter mon pays », soutient-il. « Porter le chandail du Canada est si spécial, et gagner l’or ferait de cet événement une expérience exceptionnelle. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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