Peu après que les équipes des Bleus et des Blancs se soient affrontées mardi soir au camp de sélection BFL de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans, Kristina Bahl a reçu un message texte de son frère aîné, Kevin, qui suivait les progrès de sa sœur grâce à la diffusion en direct.
« Il m’a dit : “Garde tes pieds en mouvement et tu es en or” », a déclaré Bahl, une défenseure de 17 ans.
Bahl est reconnaissante de tout conseil que son grand frère peut lui prodiguer, sachant que Kevin n’est pas étranger au succès. Lui-même défenseur, il a remporté une médaille d’or avec l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada à la Coupe commémorative Ivan Hlinka 2017 et a été sélectionné 55e au total par les Coyotes de l’Arizona lors du repêchage de la LNH en 2018.
Bahl affirme avoir tellement de respect pour son frère – qui a participé au camp de développement estival Sport Chek de l’équipe nationale junior du Canada à Plymouth, au Michigan, en juillet – qu’elle tente d’imiter la façon dont il bouge ses pieds et se positionne en zone défensive.
Dominique Cormier, défenseure des Blancs au camp des M18, est aussi fortement influencée par son frère aîné Lukas – membre de l’équipe nationale masculine estivale des M18 du Canada qui a remporté la médaille d’argent à la Coupe Hlinka-Gretzky 2019.
« J’ai toujours voulu être comme lui », dit Cormier. « Je suis défenseure à cause de lui, et je demandais toujours “Quel numéro porte Lukas?” J’ai commencé à porter le [numéro 15] comme lui.
Il me poussait constamment. Nous allions toujours au sous-sol où nous jouions des matchs à un contre un. Il a toujours été un grand modèle pour moi. »
Tout comme Bahl, Cormier dit que son style de jeu fait écho à la façon dont son grand frère aime jouer. Dominique et Lukas – qui ont joué une saison ensemble pour les Flames de South Kent dans la classe atome AA – aiment jouer un jeu offensif rapide tout en respectant leurs responsabilités défensives.
Bahl et Cormier ont quitté Mississauga, Ontario, et Sainte-Marie-de-Kent, Nouveau-Brunswick, pour se rendre à Calgary dans le but de faire bonne impression au camp de sélection, tout comme l’ont fait Kevin et Lukas au cours d’étés précédents.
Elles ont chacune reçu des conseils fraternels avant d’amorcer leur première expérience auprès d’Équipe Canada.
« J’essayais simplement de lui demander “Comment ça se passe?”, dit Bahl. “Il m’a dit de m’assurer d’avoir 10 heures de sommeil et que j’allais figurer tout le reste par moi-même.”
Bahl ajoute que Kevin l’a informée que “la qualité de l’entraînement allait être irréelle” et cela a certainement été le cas; les entraîneurs au camp incluent les médaillées d’or olympiques Haley Irwin et Tara Watchorn.
Cormier, pour sa part, a été avisée, par Lukas, du « rythme rapide du camp » et que « son attitude serait évaluée à tout moment, sur la glace et à l’extérieur de celle-ci ».
La plus jeune joueuse au camp de sélection – elle n’aura 16 ans que le 11 octobre – affirme que plonger dans la culture de Hockey Canada est une expérience motivante.
« C’est inspirant pour moi. Depuis mon plus jeune âge, je rêve d’aller aux Olympiques et de gagner une médaille en portant la feuille d’érable. Je suis reconnaissante d’être ici. »
Après le camp de sélection – et, espérons-le, un voyage à Lake Placid, N.Y., pour une série de trois matchs entre le Canada et les États-Unis la semaine prochaine – Bahl et Cormier chercheront à prendre les leçons qu’elles ont apprises et à les utiliser avec les Hornets d’Oakville et le Collège de Stanstead, respectivement.
Leur avenir au hockey est déjà tracé : Bahl s’est engagée à jouer pour l’Université St. Lawrence à compter de l’automne 2020 et Cormier devrait jouer à l’Université de Princeton un an plus tard.
Les deux défenseures continueront de suivre les conseils et l’exemple de leur frère alors qu’elles se dirigent chacune vers une carrière postsecondaire et, possiblement, vers des occasions plus prestigieuses auprès de Hockey Canada.
Dans le cas de Cormier, elle continuera d’essayer d’être un modèle pour son frère en ce qui a trait aux études.
« Je pense que c’est moi qui l’aidais en classe », dit-elle en riant. « Parfois, il me taquinait et disait “Dom, fais mes devoirs pour moi.” Je disais “Non, je ne les ferai pas, mais je vais t’aider.”. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
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