Dans tout le tumulte de l’organisation d’événements communautaires, Clare Agnew se sent toujours plus en confiance lorsque Bob, son frère plus jeune, est à ses côtés.
« Je me sens toujours à l’aise et sûre de moi quand il est dans la pièce », dit Clare, directrice des services communautaires à Morden, au Manitoba. « Je peux toujours compter sur lui, et il me calme et me soutient. »
Si vous consultez les personnes qui connaissent bien Bob Agnew – ses amis, les membres de sa famille, les joueurs qu’il a dirigés et ses employés – vous entendrez certainement des éloges au sujet de la présence apaisante de l’homme de 53 ans en toute situation.
Selon Bob, ce trait de personnalité, qui lui sert bien dans son travail de directeur du bureau de Winkler de l’assurance publique du Manitoba – un poste qu’il occupe depuis 16 ans –, l’a aidé à tisser des liens avec différentes générations de joueurs de hockey.
Il est d’avis que le fait d’établir des relations interpersonnelles est un élément clé d’une méthode d’entraînement efficace.
« C’est en grande partie une question de s’intéresser aux autres », estime Bob, qui a commencé sa carrière d’entraîneur auprès de l’équipe pee-wee à Morden en 1988. « Une fois qu’un joueur vous fait confiance et qu’il est à l’aise avec vous, il devient beaucoup plus facile pour vous de lui enseigner le hockey et pour lui, de l’apprendre. »
Mark Thiessen, un ami de Bob depuis 45 ans, affirme que les joueurs « gravitent toujours vers Bob ».
« Il écoute ce que les joueurs disent et veulent dire, puis leur donne ses conseils en fonction de ça », explique Mark, qui a occupé un poste d’entraîneur aux côtés de Bob pour les Flyers de Winkler en 2009-2010 et l’équipe senior A des Redskins de Morden en 2013-2014. « C’est toujours très facile de parler avec lui. Certains jeunes aiment une approche sévère, qu’il peut adopter au besoin, mais c’est plutôt quelqu’un qui est calme et à l’écoute. »
Entraîneur adjoint pour l’équipe bantam AAA des Hawks de Pembina Valley cette saison, Bob n’a aucun problème à donner de son temps pour soutenir ses joueurs, peu importe ce dont ils ont besoin. Passer du temps avec les jeunes lui donne de l’énergie.
Les faits saillants de carrière n’ont rien à voir avec un match ou un tournoi en particulier. Sa plus grande fierté réside dans les relations qu’il a cultivées.
« Je vois encore des jeunes que j’ai dirigés au hockey mineur il y a plusieurs années, et je chéris le fait de pouvoir continuer à échanger avec eux. Certains des enfants que j’ai dirigés quand j’étais plus jeune sont maintenant eux-mêmes entraîneurs, ce que je trouve génial. J’en suis même au point où le fils de l’un des enfants que j’ai dirigés au sein de l’équipe pee-wee participera aux essais pour faire partie de mon équipe cette année. »
Morden, Pembina Valley, Thompson et Winkler ne sont que quelques-unes des communautés où Bob a fait sa marque au cours de sa longue carrière au hockey. En plus d’agir à titre d’entraîneur, Bob a aidé des équipes pour la tenue d’essais, l’évaluation des joueurs et la conception de plans d’entraînement.
Il a suivi le parcours classique d’une personne qui adopte le hockey pour la vie : sa passion pour ce sport est née sur les étangs gelés et dans l’entrée de la maison familiale lorsqu’il était tout jeune. Il y avait bon nombre de participants disponibles pour les joutes familiales – Clare et Bob sont les deux plus jeunes parmi les six enfants de Bill et de Barb Agnew.
L’un des plus beaux souvenirs d’enfance de Clare est la course qu’elle a proposée à Bob sur une patinoire extérieure, où elle patinerait de l’avant, tandis que lui aurait à le faire à reculons – Bob a eu raison de sa grande sœur ce jour-là.
Des années après ces batailles amicales sur la glace, Clare et Bob font maintenant du bénévolat ensemble. Ils appuient activement la Marche de l’espoir à Morden et ils ont participé à des événements de hockey comme le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2010 et la Coupe Esso 2017. Ils seront également de la partie au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2019, qui a lieu prochainement.
Bob, qui donne aussi de son temps pour soutenir des événements de balle-molle féminine, de curling et de golf, soutient que le bénévolat est devenu une seconde nature pour lui.
« Je ne m’arrête pas vraiment à penser à ce que je fais – je le fais, c’est tout. S’il y a un événement qui vient en ville, ça va de soi que je vais donner mon nom et apporter mon aide. Pour moi, ça fait partie de la vie dans une petite ville. »
Mark Thiessen et Clare sont tous deux ravis que Bob soit toujours prêt à aider, lui qui est un ambassadeur respecté du hockey à Morden et au sein de la communauté dans son ensemble.
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
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