C'était presque prédéterminé que Michael Benning allait être un défenseur, et un bon.
Après tout, il semble que presque toutes les branches de l'arbre généalogique Benning comprennent un arrière talentueux.
Michael a un frère, Matt, qui en est à sa quatrième saison avec les Oilers d'Edmonton, et une sœur, Abby, qui en est à sa cinquième année à l'Université de l'Alberta, avec qui elle a remporté un titre national d'U SPORTS en 2017.
Les deux sont des défenseurs.
Son père Brian a disputé 568 matchs dans la LNH avec St. Louis, Los Angeles, Philadelphie, Edmonton et la Floride de 1985 à 1995; son oncle Jim – actuellement directeur général des Canucks de Vancouver– a joué 610 matchs en neuf saisons dans la LNH avec Toronto et Vancouver, et son oncle Mark était un joueur hors pair à l'Université Harvard qui a joué quelques saisons de hockey professionnel en Allemagne.
Les trois étaient défenseurs.
Voudrait-il vraiment être différent?
« Quand j'étais plus jeune, je voulais être un avant », dit Michael. « Je n'arrêtais pas de le dire à mon père, mais il ne lâchait pas prise. »
Poursuivre la tradition familiale a très bien fonctionné pour Michael, un espoir au repêchage 2020 de la LNH qui s’est engagé à fréquenter l’Université de Denver et qui porte le chandail orné de la feuille d'érable cette semaine avec Canada Ouest au Défi mondial junior A 2019.
Il entreprend le tournoi entouré d'un peu de battage médiatique. Après avoir inscrit 40 points en 27 matchs avec les Crusaders de Sherwood Park de la Ligue de hockey junior de l'Alberta, Michael a été désigné par le Bureau central de dépistage de la LNH comme joueur à surveiller et il a été le sujet d'un article paru dans The Hockey News avant le tournoi.
Mais ne vous attendez pas à ce que quelques autres regards et quelques mots de plus sur une page changent sa façon de jouer.
« Il y a des dépisteurs partout ces jours-ci, et je ne consulte pas beaucoup les médias sociaux », dit Michael de l'attention qui attire. « J'essaie juste d'être le meilleur possible. Je joue avec de bons joueurs, donc je veux en tirer avantage. »
De tels conseils ont été un aspect essentiel de son éducation, et le demeurent. Avec Michael à Sherwood Park, Matt et Abby qui jouent à Edmonton et Brian à la maison à St. Albert, les soupers de famille ont lieu aussi souvent que leurs horaires le permettent, ce qui donne bon nombre d’occasions à Michael de consulter les siens.
« Ils ont vécu toutes les situations », dit-il au sujet des membres de sa famille. « Ils me guident, m’informent de ce qui m’attend et m’aident à me préparer en conséquence. « Ils sont de bons pédagogues tant sur la glace que pour le reste, donc c’est agréable de pouvoir compter sur eux. »
Michael se montre également très reconnaissant envers son défunt grand-père Elmer, un dépisteur notoire qui a passé 47 ans dans l’organisation des Canadiens de Montréal et qui a convaincu le Tricolore de sélectionner Carey Price lors du repêchage 2005 de la LNH.
« Il a été un de ceux qui m'ont influencé le plus », explique Michael à propos de son grand-père, décédé en décembre 2018. « Il a toujours été là avec des commentaires positifs. Ce que je ne voyais pas sur la glace, il le voyait des gradins, donc il a toujours été d'une grande aide pour les petites choses. Il était tellement positif et une personne tellement sociable. »
Mais malgré tous les conseils et l’expérience que peuvent apporter les Benning, une réalisation leur a échappé, soit une médaille d'or internationale. Brian a terminé quatrième à sa seule participation au Championnat mondial de l'IIHF en 1993; c'est le membre de la famille qui s'est approché le plus proche du podium.
Michael veut changer cela et se donner le droit de se vanter en même temps.
« Je suis le plus jeune et je suis un petit chenapan, donc quand je réussis quelque chose qu'ils n'ont pas fait, j'aime les taquiner et dire "Regardez ça", » dit Michael en riant. « Ce serait bien [si nous pouvons y arriver]. »
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738