L’affiche à côté du Canalta Centre de Medicine Hat est difficile à manquer.
Sur deux édifices, on peut lire : ÊTES-VOUS PRÊTS? – le slogan du Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2019 – avec une photo de joueurs de Canada Blancs qui soulèvent la coupe Québec, après avoir gagné l’or en 2015, soit la dernière fois qu’une troupe canadienne a remporté le tournoi.
Quelque part au centre de cette photo, il y a les mains d’un James Hamblin, 16 ans, caché par ses coéquipiers. Il a été le premier à soulever le trophée à titre de capitaine de l’équipe.
Maintenant, l’athlète de 20 ans d’Edmonton, un vétéran de cinq saisons des Tigers de Medicine Hat de la Ligue de hockey de l’Ouest, qui dispute une deuxième campagne en tant que capitaine, voit cette photo chaque jour… et il ne s’en lasse pas.
« C’est pas mal cool de voir ça et de me remémorer ces moments », dit-il.
Canada Blancs était loin d’être une formation favorite quand la ronde éliminatoire a commencé à Dawson Creek et Fort St. John, C.-B., surtout après avoir présenté un dossier de 1-2 en ronde préliminaire, mais les bonnes équipes trouvent une façon de gagner dans les moments les plus importants.
Hamblin a brillé dans un gain de 4-2 en quart de finale contre la Finlande, créant l’égalité à mi-chemin en troisième période et marquant le but d’assurance, puis en demi-finale face aux Suédois, le choix de première ronde des Oilers d'Edmonton, Evan Bouchard, a donné une avance de 2-1 à Canada Blancs, envoyant sa troupe au match pour la médaille d’or.
Devant les partisans de partout au pays sur les ondes de TSN et sur place à Dawson Creek, la troupe canadienne n’a pas déçu, profitant d’un tour du chapeau de l’espoir des Panthers de la Floride Owen Tippett pour prendre la mesure des Russes au compte de 6-2.
Mis à part la conquête de l’or, l’expérience du DM17 a permis à Hamblin de constater qu’il était en mesure de rivaliser avec les joueurs imposants du hockey junior.
« Cette expérience m’a donné confiance que j’étais à la bonne place », confie Hamblin. « Et il y avait de très bons joueurs là-bas. Je me suis présenté sans avoir trop d’attentes en essayant de ne pas chercher à tout contrôler et j’ai pu voir à quel point plusieurs de ces joueurs étaient bons. »
La formation de Canada Blancs est un exemple parfait. Au cours des quatre années après le tournoi, le développement de ces joueurs a été impressionnant. Des 22 joueurs qui ont porté l’uniforme blanc dans le nord de la Colombie-Britannique, cinq ont joué au moins un match dans la LNH (dont un, l’attaquant des Blues de St. Louis Robert Thomas, qui a remporté la coupe Stanley) et six ont joué pour Équipe Canada au Championnat mondial junior 2019 de l’IIHF.
Mais un seul d’entre eux pouvait être le capitaine et il n’y a eu qu’un seul choix.
Hamblin n’arborait pas le « C » pour la première fois; il avait fait de même avec Edmonton South à l’Alberta Cup en 2014 et avec l’Alberta aux Jeux d’hiver du Canada 2015. Après avoir été le meneur d’une équipe régionale et provinciale, jouer le même rôle avec une formation nationale représentait la prochaine étape logique.
« J’ai vraiment été chanceux que ces gars pensent que je devrais être leur meneur », commente-t-il. « Ce fut une expérience incroyable; j’ai beaucoup appris sur le plan du leadership. C’est un peu différent que de se retrouver à être le meneur d’un club de la WHL – c’est un tournoi de courte durée et non pas une saison complète – mais il y a des choses que j’ai apprises et que j’ai apportées dans mon coffre à outils avec les Tigers. »
Se décrivant comme un joueur qui « prêche par l’exemple », Hamblin s’est amélioré en vieillissant, augmentant son total de points de 47 à 64 à 77 (un sommet dans son équipe) lors de ses trois dernières saisons à Medicine Hat. (Il maintient une moyenne supérieure à un point par match à sa dernière saison junior, avec 17 points en 14 parties.)
Les Tigers ont pris la route de la Colombie-Britannique pendant le Défi mondial de hockey des moins de 17 ans pour disputer cinq parties en huit jours. Hamblin ne pourra donc pas assister à aucun match du tournoi, mais il sait que sa ville d’adoption accueillera le monde les bras ouverts et profitera de ces huit jours de hockey.
« Les gens ici adorent le hockey », lance-t-il. « Ils ont mérité ce droit d’avoir un événement de ce genre ici et ils vont bien appuyer les équipes. Les amateurs doivent s’attendre à un rythme rapide; il suffit de juste penser à tous les gars avec qui j’ai joué et de constater combien d’entre eux sont dans la LNH… la relève du hockey se trouve sous vos yeux. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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