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2020 njt summer camp virtual round table

Établir une base virtuelle

Un élément essentiel du calendrier d’Équipe Canada avait une allure très différente cette année, les joueurs et le personnel se rassemblant en ligne pour une semaine éducative au camp estival de développement Sport Chek de l’équipe nationale junior du Canada

Jason La Rose
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10 août 2020
|

Une situation sans précédent a conduit à un concept sans précédent pour le camp estival de développement Sport Chek de l’équipe nationale junior du Canada.

La pandémie de COVID-19, qui a bouleversé le monde du hockey au cours des cinq derniers mois, a signifié l’annulation de la confrontation estivale avec la Finlande, la Suède et les États-Unis, qui est devenue la norme ces dernières années.

Au lieu de cela, les joueurs et le personnel ont passé leur temps en ligne dans le confort de leur foyer, faisant tout sauf sauter sur la glace.

« Je pense que notre personnel d’entraîneurs a fait un excellent travail, non seulement en organisant un camp virtuel, mais en s’assurant que les joueurs s’impliquaient à fond dans ce camp virtuel », affirme Scott Salmond, premier vice-président des équipes nationales. « Ils n’étaient pas seulement en ligne trois heures par jour, à écouter des présentations ou des conférenciers. Ils participaient vraiment de façon active. » 

Les joueurs étaient divisés en trois groupes pour des journées bien remplies qui commençaient à 11 h (HE)/8 h (HP) avec des séances d’entraînement matinales dirigées par le responsable de la performance sportive Adam Douglas et se terminaient généralement sept heures plus tard avec un conférencier invité.

Les séances quotidiennes portaient sur des thèmes comme la préparation physique et mentale ainsi que les habitudes et les valeurs gagnantes, en plus de comprendre de nombreuses activités de consolidation d’équipe – une marque de commerce de tout camp d’Équipe Canada. D’autres séances ont servi à explorer et à comprendre la devise À la canadienne et les attentes qu’elle implique, ce qui a été mis en lumière dans le cadre d’une table ronde composée d’anciens d’Équipe Canada, tels que Ryan Getzlaf, Scott Niedermayer et Roberto Luongo.


Dans l’ensemble, le message était axé sur la préparation et les étapes pour veiller à ce que les joueurs soient prêts, peu importe ce que l’avenir leur réserve.

« Nous leur avons vraiment fait comprendre l’importance de la préparation et ce que nous pouvons faire dans ce sens, la responsabilité qu’ils ont en tant qu’athlètes et comment ils peuvent avoir une influence sur le temps dont ils disposent afin que nous soyons meilleurs quand nous serons ensemble. »

Quant aux conférenciers invités, ils comprenaient des voix du Mondial junior sur les ondes de TSN, Gord Miller et Craig Button, qui ont parlé de ce à quoi les joueurs pouvaient s’attendre de la part des médias étant donné que le tournoi doit avoir lieu en sol canadien cet hiver, ainsi que deux séances avec d’anciens athlètes qui ont parlé de leurs expériences et de la culture du programme d’Équipe Canada.


La tête d’affiche au programme était la vedette des arts martiaux mixtes, Georges St-Pierre. L’ancien champion des poids mi-moyens et moyens de l’UFC originaire de Saint-Isidore, au Québec, s’est entretenu avec les joueurs vendredi matin au sujet de l’état d’esprit d’un champion.

« Je pense que chaque fois qu’on peut avoir un gars comme George St-Pierre, qui peut livrer un message sur la préparation, c’est intéressant », dit Salmond. « Il suffit de regarder son parcours et la façon dont il est capable de livrer la marchandise quand les enjeux sont un peu différents, je pense qu’on peut facilement faire un parallèle avec un match de hockey. C’est un grand Canadien que les gens reconnaissent, que nos joueurs connaissent, et c’était formidable d’entendre un message différent de sa part et d’en apprendre un peu plus sur lui et sur sa préparation. »

Salmond admet qu’il y avait une certaine déception en raison de l’impossibilité de suivre la structure habituelle et de profiter d’un peu d’interaction en personne, mais compte tenu des restrictions que la pandémie a imposées dans le monde entier, ces activités virtuelles étaient mieux que rien.

« Ce n’est pas la même chose. Nous sommes conscients de cela », dit-il. « Par contre, nous pensons que s’il n’était pas possible d’être ensemble, c’était la meilleure chose que nous pouvions leur offrir. C’est certainement mieux que l’alternative de n’avoir aucun lien avec les joueurs. »


« Si nous regardons les objectifs que nous avions pour le camp estival, nous pensons que nous les avons atteints en grande partie, même si c’était virtuellement. Nous avons quand même été en mesure d’expliquer aux joueurs les attentes d’un personnel d’entraîneurs, d’une organisation. Nous avons pu présenter un programme technique aux athlètes, comment nous voulons jouer, à quoi ressemblera notre équipe. Puis nous avons pu passer du temps, par l’intermédiaire de différentes activités en ligne, à apprendre à mieux nous connaître. Nous pensons donc avoir atteint certains de ces objectifs. »

Le camp étant maintenant chose du passé, l’équipe nationale junior du Canada fait face à l’inconnu. Une décision finale concernant le Championnat mondial junior 2021 de l’IIHF – qui doit avoir lieu du 26 décembre au 5 janvier à Edmonton et à Red Deer, en Alberta – n’a pas encore été prise, et l’ouverture de la saison 2020-2021 dans la Ligue canadienne de hockey à l’automne dépend de l’aplanissement continu de la courbe dans l’ensemble du pays. (La Ligue de hockey de l’Ouest et la LHJMQ espèrent reprendre le collier au début octobre, alors que la Ligue de hockey de l’Ontario n’a pris aucun engagement pour l’instant.)

Tous ces points d’interrogation signifient qu’Équipe Canada entamera la nouvelle saison avec un certain nombre d’options sur la table.

« Je pense que nous devons simplement garder le cap », dit Salmond. « Il faut rester concentré sur la prochaine occasion qui se présente. Nous devons continuer à planifier comme s’il allait y avoir un événement jusqu’à ce que quelqu’un nous dise qu’il n’y en a pas. Quand on passera du plan A au plan B et du plan B au plan C, nous aurons déjà une longueur d’avance. »

« Nous savons ce que nous essayons d’accomplir. Nous savons quels sont nos objectifs et nous trouvons des moyens de faire le travail sans être ensemble. L’inconnu est là, certes, mais nous nous concentrons sur ce que nous savons et sur ce que nous pouvons influencer. Le reste se règlera tout seul. Nous n’avons pas de contrôle là-dessus, mais évidemment tout le monde a bon espoir que le 26 décembre, nous aurons fait notre travail et notre équipe sera très bien préparée et peut-être plus préparée que d’autres pays à concourir à Edmonton pour l’obtention de la médaille d’or. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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