Roberto Luongo et Shane Doan connaissent bien la pression qui vient avec le fait de porter l’uniforme canadien sur la scène internationale, et ils pourront tirer profit de leur expérience dans la gestion d’Équipe Canada au Championnat mondial 2021 de l’IIHF.
« Faire partie d’Équipe Canada, peu importe dans quel rôle, même dans un poste de dirigeant maintenant, c’est quelque chose que je voudrai toujours faire », analyse Doan, le directeur général adjoint de l’équipe. « Je crois que je peux aider certains des plus jeunes à comprendre ce que ça signifie vraiment. »
L’homme natif de Halkirk, en Alberta, a joué 49 matchs en six participations au Mondial, portant le « C » à trois occasions et remportant deux fois l’or, soit en 2003 et en 2007.
Quand Doan a gagné sa première médaille d’or, en 2003, Luongo faisait partie de son équipe. Ce gardien de but originaire de Montréal a défendu la cage du Canada dans 15 parties en quatre présences au Mondial. En 2004, Luongo a obtenu un deuxième titre. Dix-sept ans plus tard, il est de retour avec Équipe Canada, occupant le poste de directeur général.
« Je suis un peu nerveux, car je suis dans le domaine de la gestion depuis à peine deux ans », raconte Luongo, qui fait également partie du groupe de gestion des Jeux olympiques d’hiver de 2022. « Je suis vraiment enthousiaste, honoré et reconnaissant d’avoir cette chance. »
Le groupe de gestion vivra de nouvelles expériences en Lettonie, comme la pandémie de COVID-19 touche encore plusieurs parties du monde. Le tournoi aura lieu dans une bulle sans spectateurs, et les équipes devront suivre des protocoles de sécurité stricts.
« À titre de membres du groupe de gestion, nous sommes conscients que certaines choses sortiront du cadre de la normalité par moments, et nous ferons preuve de souplesse et d’adaptation pour que ça se passe bien », explique Doan.
Luongo explique que, mis à part l’adaptation nécessaire à la vie dans une bulle, le fait de savoir ce que ça représente de porter le chandail rouge et blanc sera très bénéfique pour son équipe, étant donné que 21 des 25 joueurs en seront à leur première présence à ce tournoi.
« Je n’ai peut-être pas gagné chaque fois que j’ai porté ce chandail, mais j’ai passé des séjours de deux à trois semaines avec des groupes de gars inoubliables. C’est tellement spécial de savoir que la nation est derrière ton équipe et te regarde aller. »
Doan ajoute que les équipes adverses, surtout le pays hôte, jouent toujours leur meilleur hockey contre le Canada. Même sans spectateurs, il s’attend à ce que cette tendance se fasse quand même sentir cette année.
« En nous rendant sur les lieux des tournois, nous pouvons constater à quel point ce moment est important pour ces formations. La passion et l’intensité dont elles font preuve contre Équipe Canada sont à un niveau vraiment élevé, donc dans notre rôle de gestionnaire, nous pouvons faire part des défis qui viennent avec cela. »
« J’essaie toujours de me mettre à la place des joueurs », dit Luongo. « Je me souviens quand j’allais au Mondial, j’étais un peu plus jeune et c’était stimulant. Même si ma saison dans la LNH ne prenait pas fin comme je l’avais souhaité, c’était une façon de mettre ça derrière moi, de vivre une expérience et de représenter mon pays. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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