De belles occasions se présentent à ceux et celles qui s’impliquent dans le monde du hockey. Érika Bosch peut en témoigner. En plus d’acquérir de l’expérience professionnelle dans le domaine des communications, Érika a pu poursuivre sa passion du hockey en tant que gérante de l’équipe du Collège Français de Longueuil.
Pour la Semaine nationale de l’action bénévole, nous nous sommes entretenus avec l’étudiante en relations publiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) afin de mettre en lumière son expérience de bénévole au hockey mineur.
Pourquoi fais-tu du bénévolat, et depuis quel âge t’impliques-tu?
À 13 et 14 ans, j’ai collaboré au Tournoi international féminin de Saint-Hubert, mais c’était plus comme passe-temps. C’est avec le Collège Français de Longueuil que je me suis vraiment impliquée au hockey. Mon plus jeune frère y jouait dans la division Midget Espoir.
C’était ma première expérience comme gérante d’équipe. Je me suis dit que c’était le bon moment, et je suis passionnée de hockey.
J’étudie en relations publiques à l’université. Faire du bénévolat dans ce domaine me permet d’être sur le terrain. J’ai toujours voulu travailler dans le monde du hockey et dans les communications. Comme gérante d’équipe, j’ai pu acquérir de l’expérience en commençant par la base.
En tant qu’ancienne joueuse de hockey mineur, j’ai aussi pu partager ma passion du hockey. Je voulais faire vivre aux jeunes des saisons que j’ai vécues ou que j’aurais aimé vivre.
Comme gérante d’équipe, quel était ton rôle?
Un gérant d’équipe assure la communication entre ces trois parties : les parents, les joueurs et les entraîneurs.
Avant, l’alignement se faisait avec les feuilles de match. Maintenant, avec tous les programmes qui existent, je peux confirmer les alignements en ligne. Être gérant d’équipe, c’est aussi administrer tout ce qui touche au budget ou aux levées de fonds, s’il y a lieu.
J’ai organisé des activités pour renforcer l’esprit d’équipe des joueurs, de même que le souper de Noël et le party de fin d’année. Je m’occupais aussi des produits dérivés ornés du logo de l’équipe : passer les commandes, agir comme intermédiaire et traiter les paiements.
Pour quelles raisons as-tu choisi de t’impliquer au hockey, plus précisément?
Je viens d’une famille 110 % hockey. Bébé, je portais mon chandail de hockey dans les gradins. Mon oncle Patrice Bosch a été entraîneur d’équipes junior AAA et junior majeur, et il a dirigé Équipe Canada [au Défi mondial junior A]. Il s’est aussi impliqué auprès de Hockey Québec.
On passait nos fins de semaine dans les arénas. L’avantage de connaître les entraîneurs, c’est d’être invité en coulisse et de voir les joueurs répondre aux questions après un match. J’ai pu voir l’autre côté de la médaille et le travail de gestion à faire.
Que retires-tu de ton expérience de bénévole?
Je considère que c’est une très bonne première expérience professionnelle. Je me suis rendu compte que, quand on se donne à 100 %, on en retire beaucoup. On acquiert de l’expérience.
J’ai beaucoup appris, notamment la gestion d’un budget, ainsi que des entrées et des sorties de fonds, ou encore la production de rapports dans Excel pour les parents. Je veux aussi redonner à ma communauté, aider les autres et soutenir les joueurs dans leur parcours.
Les communications varient d’une entreprise à l’autre. Le hockey est un domaine tellement dynamique. Il peut se passer tant de choses et d’imprévus. J’ai beaucoup appris.
Peux-tu nous parler de ton expérience de bénévolat en famille l’an dernier?
C’est vraiment une passion familiale. Mon plus jeune frère, qui veut devenir entraîneur, et mon père ont fait équipe derrière le banc. Comme j’avais été gérante pendant deux ans, j’ai repris ce rôle.
Quelle est la suite pour toi? Souhaites-tu continuer à t’impliquer au hockey mineur?
Je termine cette année mon baccalauréat en relations publiques, donc je suis en transition. Je consulte les offres d’emploi dans le milieu sportif. J’aimerais certainement poursuivre mon implication, selon mes disponibilités.
Je rêve de vivre de ma passion du hockey. Si je pouvais être gérante d’une équipe de hockey toute l’année, je le ferais. J’ai découvert à quel point il est passionnant et gratifiant de rendre ce que j’ai reçu au hockey et de m’y consacrer pleinement. Je peux voir mon influence sur une saison de hockey et sur son bon fonctionnement. Je vais être au fait des occasions qui se présentent à moi, que ce soit comme bénévole ou pour un emploi dans le monde du hockey.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738