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L’art de l’équilibre

Travailleur et étudiant à la maîtrise à temps plein, de même qu’officiel dans la WHL, Kyle Kowalski est un homme occupé, mais il ne changerait sa vie pour rien au monde

Shannon Coulter
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12 août 2022
|

Être officiel tout en travaillant à temps plein, ce n’est déjà pas évident à concilier. Ajoutez des études à la maîtrise à temps plein dans le lot, et ça se corse davantage.

Originaire d’Edmonton, en Alberta, Kyle Kowalski conjugue un emploi dans les services financiers aux entreprises, une maîtrise en administration des affaires à distance, et des responsabilités d’arbitrage pour la Ligue dehockey de l’Ouest (WHL). Comment arrive-t-il à jongler avec tout ça?

« Pour être honnête, je n’ai aucune idée de comment j’y arrive », dit-il en riant.

Kowalski n’a commencé l’arbitrage qu’à 24 ans, mais il connaissait le profil de l’emploi grâce à sa famille.

« Mon père était officiel pour Hockey Alberta. Je l’accompagnais aux parties et j’allais voir celles qu’il arbitrait, mais je me suis toujours vu comme joueur. Je n’aurais jamais pu imaginer être ici aujourd’hui. »

À la fin de sa carrière dans la Ligue de hockey junior du Manitoba et la Ligue de hockey junior de l’Alberta, il a profité de son passage à l’Université Grant-MacEwan pour garder contact avec le sport qu’il affectionne en s’initiant à l’arbitrage.

« Je voulais continuer à m’impliquer, et c’était une façon de revenir vers le hockey, raconte-t-il. C’est le plus beau sport au monde. Soyons francs, rien ne s’y compare. On donne, et on reçoit tellement en retour, plus qu’on ne pourrait jamais s’imaginer. »

Lorsqu’il a commencé à porter le chandail noir et blanc, il a reçu maints conseils d’un vétéran de l’arbitrage : son père.

« Il me regardait et me proposait d’essayer ceci, cela. Il me disait, ”essaie donc de le faire comme ça”, ou ”tu vois, il s’est produit ceci, tu pourrais essayer cela”, raconte l’homme de 36 ans. Il m’a beaucoup influencé à mes débuts. »

Kowalski a d’abord été arbitre dans le sud-est d’Edmonton, avant de faire le saut dans la Ligue de hockey de l’Ouest. Lorsque la pandémie de COVID-19 s’est abattue, même s’il conjuguait déjà emploi à temps plein et arbitrage, il a vu la situation comme l’occasion de continuer son développement personnel et professionnel en retournant sur les bancs d’école.

« C’est très important de toujours s’améliorer comme arbitre sur la glace, mais c’est aussi très important de toujours grandir en tant qu’être humain, explique-t-il. Les études pour mon MBA m’ont permis d’acquérir tout un bagage d’outils qui font de moi un meilleur employé, mais aussi une meilleure personne, sur la glace et dans la vie. »

Le soutien de son employeur, RBC, et de la WHL, qui l’ont tous deux encouragé dans son projet, l’a aussi aidé à concilier ses différents engagements.

« C’est facile de conjuguer les trois quand on peut compter sur ce genre d’appui », affirme-t-il.

Alors, à quoi ça ressemble, de jongler avec un emploi et des études à temps plein, en plus d’une carrière d’arbitre? La fin de semaine typique de Kowalski commence par une journée de travail. Puis, il prend la direction de la patinoire pour arbitrer une partie, en glissant un peu de travail scolaire au travers de tout ça.

S’il doit prendre l’avion pour le hockey, ses devoirs l’accompagnent à bord.

« Si j’attends à l’aéroport, j’étudie. Si je suis à l’hôtel, je sors mes livres d’école, puis je me prépare, je prends un peu de temps pour moi avant d’aller à la partie. »

Il garde aussi son téléphone professionnel sur lui lors de ses voyages, afin d’aider ses clients à distance. Globalement, il affirme que c’est grâce à sa bonne gestion du temps et des priorités qu’il y arrive… et aussi parce qu’il prend plaisir à tout ça.

« Ça va avoir l’air fou, mais j’adore tout le côté chaotique, confie-t-il. Parfois, je suis fatigué, mais j’aime le défi que ça me pose, c’est justement ce que j’adore de l’arbitrage, les défis. Et la camaraderie. »

Même si ses proches ne comprennent pas toujours comment il arrive à trouver l’équilibre, Kowalski croit qu’il ne réussirait pas aussi bien s’il ne gardait qu’une de ses occupations.

« Ça me motive d’avoir à cibler des priorités et à gérer mon temps, déclare-t-il. Ça m’incite à concentrer mes efforts, genre ’OK, aujourd’hui, j’ai ça à finir. Je ne vais pas procrastiner.’ »

Fort de 11 ans d’expérience, il a décroché une place au Championnat mondialjunior de l’IIHF pour une deuxième année de suite. Même si, COVID-19 oblige, le tournoi de décembre 2022 a malheureusement dû être écourté, Kowalski est ravi d’être de retour dans sa ville d’origine en août pour une troisième fois afin d’arbitrer des matchs de cet événement repris.

« Je suis très reconnaissant d’avoir eu cette occasion, je me sens privilégié, dit-il. Je suis très chanceux. »

Il n’avait peut-être jamais imaginé passer de joueur à arbitre, mais Kowalski continue de mettre les efforts dans toutes les sphères de sa vie, y compris sur la glace, jour après jour.

« Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais cru me rendre si loin. C’est incroyable. C’est l’expérience d’une vie, aucun doute là-dessus. »

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