Il aura fallu 15 ans pour que Halli Krzyzaniak réalise son rêve en s’avançant sur la glace à Kamloops en Colombie-Britannique cette semaine alors qu’elle fera ses premiers pas comme membre de l’équipe nationale féminine du Canada.
« Il n’existe pas de mots pour décrire le sentiment de faire partie de l’équipe – la fébrilité et la joie pures », affirme Krzyzaniak. « Porter la feuille d’érable devant les partisans à domicile sera un rêve devenu réalité. » Krzyzaniak a goûté au hockey pour la première fois à quatre ans en suivant les traces de son grand frère, Kyle, et en jouant avec les garçons durant les longues journées d’hiver à Neepawa, Manitoba.
« Je voulais jouer pour le Canada depuis que j’ai commencé à jouer au hockey », dit-elle. « Puisque j’ai grandi au Manitoba, il n’y avait pas grand-chose à faire pendant l’hiver alors mon père faisait une patinoire extérieure. J’ai commencé à jouer avec les garçons et je n’ai jamais arrêté. »
Son rêve a pris naissance à Neepawa, mais c’est dans l’Intérieur de la Colombie-Britannique qu’elle a passé plus de dix ans à travailler à devenir l’une des meilleures joueuses au pays.
Lorsque Krzyzaniak a eu 13 ans, elle a quitté le nid familial pour s’inscrire à la Pursuit of Excellence Hockey Academy à Kelowna en Colombie-Britannique.
« C’est à Pursuit que j’ai joué avec des filles la première fois », dit-elle. « Mon frère avait fréquenté l’académie des garçons et je savais que c’était le bon choix pour moi et mon développement. »
Ces jours-ci, Krzyzaniak étudie à l’université du Dakota du Nord, mais l’Okanagan demeure un endroit qui lui est cher. Faire ses débuts avec Équipe Canada à seulement deux heures de route de l’endroit où elle a passé des années à peaufiner son jeu revêtira une importance particulière pour la défenseure de 19 ans.
« Jouer mon premier match en Colombie-Britannique est un grand honneur », affirme-t-elle. « J’ai passé la plupart de mes années d’influence là et j’ai beaucoup grandi comme personne. Quitter la maison familiale à un jeune âge m’a aidée à prendre de la maturité et j’ai appris à être indépendante et concentrée. La discipline du programme m’a vraiment aidée à accéder à l’étape suivante. »
Consacrer cinq années à l’entraînement chez Pursuit a vraiment porté des fruits pour Krzyzaniak. Elle a été nommée capitaine de l’équipe à sa dernière année, s’est engagée à fréquenter l’Université du Dakota du Nord et s’est taillé une place au sein du Programme d’excellence du Canada, a été nommée à l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans à deux reprises, et a contribué à la conquête de deux championnats mondiaux.
Selon son ancien entraîneur, son succès n’est pas une coïncidence; c’est ce qui se produit lorsque l’on jumelle discipline et travail acharné.
« L’éthique de travail de Halli est inégalée », déclare Scott Spencer, ancien entraîneur-chef du programme de Pursuit of Excellence. « Je n’ai jamais rencontré une personne aussi motivée, déterminée et engagée. »
Selon Spencer, il faut une joueuse bien spéciale pour maintenir la concentration dont Krzyzaniak a fait preuve à l’académie. Il faut travailler fort jour après jour. C’est un entraînement continu – 10 mois de suite, cinq jours par semaine, quatre heures par jour – puis il faut ajouter à cela l’école secondaire et, évidemment, les tournois les fins de semaine.
« Sa détermination à s’améliorer est sans fin », ajoute Spencer. « Sa motivation est innée et presque impossible à enseigner. Elle fait tout de la bonne manière.
« Elle n’a jamais raté un entraînement, une séance ou une présence sur la glace – elle a toujours très bien répondu à l’appel. Elle mérite pleinement l’occasion de jouer pour le Canada, car elle a travaillé fort pour l’avoir. »
Maturité, discipline et confiance sont les forces dans lesquelles Krzyzaniak compte puiser au tournoi.
« Mon jeu repose sur une défensive solide », dit-elle. « Je me concentre à faire les jeux simples, faciles, et je me joins à l’attaque quand je peux. Je vais simplement jouer mon jeu et faire tout ce qu’il faut pour que le Canada l’emporte. »
Krzyzaniak est l’une des 10 joueuses qui en seront à un premier match avec l’équipe nationale féminine du Canada à la Coupe des 4 nations.
« Le niveau d’habileté sera différent », dit-elle. « Je m’attends à ce que les joueuses soient plus fortes, plus matures et plus expérimentées que chez les moins de 18 ans, mais les jeunes joueuses de notre équipe sont prêtes à montrer ce dont elles sont capables. Nous avons beaucoup d’énergie et d’enthousiasme. »
Équipe Canada pourra profiter d’un mélange de talent émergent et d’habileté éprouvée – 10 des joueuses qui ont participé à la conquête de la médaille d’or olympique du Canada à Sotchi sont à Kamloops. Le Canada a remporté le tournoi 13 fois depuis sa création en 1996 et il est le champion en titre.
« Les joueuses qui ont déjà pris part à une compétition de ce niveau vont faciliter la transition », affirme Krzyzaniak. « Tout le monde appuie les jeunes joueuses comme moi et même si nous n’avons pas encore joué ensemble comme équipe, endosser le chandail orné de la feuille d’érable engendre un sentiment d’unité incroyable. »
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Jeremy Knight
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