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Hors des sentiers battus

La trajectoire de Will Acton du Défi mondial junior A à la LNH : toute une aventure

Ryan Dittrick
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7 novembre 2013
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Commençant sa quatrième saison avec le Spirit de la Ligue de hockey junior A de l’Ontario à Stouffville, Ontario, la ville dont il est natif, Will Acton avait du mal à garder son calme lorsque le téléphone a sonné il y a sept ans à peu près à cette période-ci de l’année.

Alors âgé de 19 ans, non repêché et sans l’apparat d’un profil de joueur plus expérimenté, l’idée même de revêtir un jour le chandail d’Équipe Canada lui semblait comme une lointaine possibilité.

Réussir contre toute attente? C’est pas mal le parcours de Acton, maintenant recrue dans la LNH avec les Oilers d’Edmonton. Non seulement a-t-il été choisi pour représenter l’Est du Canada au match inaugural du Défi mondial junior A en 2006, mais il a aussi hérité du capitanat de l’équipe.

« Je ne m’attendais pas vraiment à recevoir cet appel, confie-t-il en riant, mais il faut dire que j’ai toujours marché hors des sentiers battus. »

En effet, son parcours est marqué par l’insolite. Des 25 anciens joueurs du Défi mondial junior A ayant commencé la saison 2013-2014 dans une formation de la LNH, Acton est le seul qui n’a jamais été repêché.

Déviante ou pas, sa carrière prit son envol cette année-là sur la scène internationale à Yorkton, Saskatchewan.

« Il y a beaucoup d’éléments en dehors du jeu en soi, comme les déplacements, qui me rendaient cette expérience-là trépidante, précise-t-il, je n’avais jamais quitté la maison dans le passé pour jouer dans un tournoi, j’en ai donc appris beaucoup là-dedans. »

Les leçons très révélatrices prirent une tournure beaucoup plus formatrice lors des matchs.

« Notre match contre la Russie a été très mémorable, car ça m’a montré comment un match pouvait être disputé, affirme-t-il, leurs sorties de zone, leur façon de gérer la rondelle, leurs tentatives de passes, les formations qu’ils utilisaient – toute leur mentalité et leur approche à l’égard du match ne ressemblaient en rien à ce que j’avais déjà vu. Ça m’a ouvert tout un univers de possibilités et de perfectionnement. »

Le Canada Est a accédé au match pour la médaille d’or après l’avoir emporté aux dépens de la Slovaquie, de l’Allemagne et de la Russie avec un résultat combiné de 13-3, mais il s’est incliné devant son rival de l’autre bout du pays, le Canada Ouest, 4-3 lors du match pour la médaille d’or.

« Lorsque vous revêtez cet uniforme, vous voulez sortir victorieux et finir sur une note élevée, ça n’a donc pas été facile, avoue Acton, mais quand même, le match a montré de quelle étoffe était fait le hockey canadien. Ce fut un match chaudement disputé et ils ne nous ont surpassés que de peu, bref un beau combat jusqu’à la fin. »

« Peu importe, l’expérience a été incroyable et je suis extrêmement fier de cette médaille d’argent »

Ce joueur pivot de 1,83 m et de 90 kg a passé les deux dernières saisons avec les Marlies de Toronto de l’AHL après avoir complété une carrière de quatre ans dans la NCAA à l’Université Lake Superior State, accumulant 77 points en 144 matchs

Il a signé un contrat de débutant de deux ans avec les Oilers au cours de la dernière saison morte, et, après avoir effectué son entrée le 1er octobre, a marqué son premier but dans la LNH 13 jours plus tard lors d’un affrontement contre les Capitals de Washington.

Avec son père Keith derrière le banc, comme entraîneur adjoint des Oilers, le moment revêtait quelque chose d’extraordinaire.

« Ce sont les moments qui ont caressé vos rêves, confie-t-il, car en dépit des circonstances (une défaite de 4-2), voir la rondelle franchir la ligne des buts et rebondir au fond du filet m’a procuré une sensation incroyable. J’ai dû cacher un peu mes émotions, mais dans mon for intérieur, c’était l’extase! »

Acton s’est rapidement établi une réputation de joueur fiable pour son équipe. C’est un joueur ayant du cœur au ventre et s’appuyant sur les rudiments du jeu, pratiquant le jeu simple et responsable prôné par l’entraîneur des Oilers, Dallas Eakins.

Le joueur de 26 ans faisant partie d’un trio avec Luke Gazdic et Ben Eager est sur la glace en moyenne huit minutes par match, avec plus du tiers de ce temps joué en infériorité numérique. Il a indéniablement fait une forte impression et en a appris beaucoup sur ce que ça prend pour évoluer dans la LNH; il a été encensé par l’équipe des entraîneurs.

« C’est le rêve que chérit tout enfant de jouer dans la LNH, et j’en suis ravi, souligne-t-il, l’autre côté de cette aventure est qu’il y a beaucoup à apprendre sur où et comment s’améliorer dans cette ligue. La suffisance est le pire ennemi de l’athlète, c’est pourquoi je ne tiens rien pour acquis. »

« Je fais tout ce que peux pour mériter la chance que j’ai d’être là. C’est toujours comme ça que j’ai considéré ce sport. »

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