Quiconque a déjà rencontré Billy Bridges sait que les chances de le voir sans qu’un sourire illumine son visage sont aussi minces que de gagner la loterie.
Puisque l’homme tient le hockey sur luge vraiment à cœur, il n’est pas surprenant qu’il affiche un sourire si souvent compte tenu du fait qu’il se sent vraiment choyé de pratiquer un sport en plein essor d’un bout à l’autre du pays.
Originaire de Summerside, Île-du-Prince-Édouard, Bridges a déménagé à Toronto en bas âge pour se rapprocher des meilleurs hôpitaux pour enfants du pays. Chaque année, il parcourt le Canada pour jouer et faire la promotion du hockey sur luge ce qui fait de lui le porte-parole idéal pour parler de la croissance du sport partout au pays.
« Je trouve que le hockey sur luge est maintenant devenu gros », dit-il. « Avant, peu importe où nous allions, nous commencions nos présentations en demandant aux gens “Si vous connaissez le hockey sur luge, levez la main”, et personne ne levait la main. Maintenant, nous n’avons qu’à demander “Qui a vu Tyler McGregor ou Brad Bowden à la télé? ”, et toutes les mains se lèvent. C’est génial. Le sport sensibilise vraiment les gens et c’est fantastique. »
Il n’habite peut-être plus au Canada atlantique, mais Bridges n’a jamais oublié ses racines et il a comme objectif de revenir à ses origines le plus souvent possible pour continuer de développer le sport qu’il aime tant.
Puisque le Défi mondial de hockey sur luge 2016 a lieu à Bridgewater, Nouvelle-Écosse, cette semaine, Bridges est de retour à ses racines et il joue devant plusieurs visages familiers.
« Billy a été absolument fantastique pour la croissance du hockey sur luge en Nouvelle-Écosse », affirme Darren Cossar, directeur administratif de Hockey Nouvelle-Écosse. « Depuis le début, il donne de son temps pour animer des stages pour les débutants et il a vraiment fait la démonstration du sport pour la presse locale. Ce fut impressionnant pour les enfants de le voir, mais ce fut aussi incroyable pour les relations publiques et le marketing parce qu’il s’est donné comme mandat de faire parler du sport. »
Avec la mise en place de plusieurs programmes, la Nouvelle-Écosse est éternellement reconnaissante envers Bridges pour son engagement au développement du hockey sur luge dans la région et la province a accueilli à bras ouverts l’occasion de travailler avec un homme si passionné.
« Les jeunes et les adultes de nos programmes ne parlent que de ça. C’est Billy Bridges tout le temps », dit Cossar. « Il a laissé une impression durable sur chaque personne qui participe à nos programmes. C’est le rapport qu’il a avec les gens; il est vrai, authentique et humble. À le rencontrer et à lui parler, vous ne sauriez jamais qu’il est l’un des meilleurs joueurs de hockey sur luge au monde. »
Que vous pensiez qu’il est le meilleur ou l’un des meilleurs joueurs de hockey sur luge au monde, sa fiche parle d’elle-même.
Bridges est le meilleur pointeur de l’histoire de l’équipe nationale sur luge du Canada. Il a accumulé 161 buts et 172 aides en 184 matchs avant le Défi mondial de hockey sur luge 2016, tout ça depuis 2004, année où le hockey sur luge est entré dans le giron de Hockey Canada. À ce moment-là, il avait déjà six années d’expérience au sein de l’équipe nationale à son actif.
Mais ces statistiques importent peu pour Bridges qui est impatient de voir la nouvelle génération d’Équipe Canada le dépasser à ce chapitre. Cela veut dire que le programme est en essor et c’est ce qu’il y a de plus important.
L’esprit compétitif de Bridges sur la patinoire est contrebalancé par son humilité à l’extérieur de celle-ci, et cela a fait de lui un porte-parole non pour ses propres exploits, mais plutôt pour le sport auquel il a consacré plus de la moitié de sa vie.
Mordu du hockey en général, le spina-bifida a empêché Bridges de jouer au hockey organisé aux côtés de ses amis physiquement aptes lorsqu’il était plus jeune.
Mais dès qu’il a pris place sur une luge pour la première fois à 12 ans, le sport est devenu sa nouvelle passion. Seulement deux ans plus tard, alors qu’il avait 14 ans, il s’est taillé une place au sein de l’équipe nationale, devenant le plus jeune joueur de l’histoire d’Équipe Canada.
« Mon père a beaucoup joué au hockey à l’Île-du-Prince-Édouard lorsqu’il était plus jeune, mais pour moi, le hockey sur luge n’existait pas avant que j’aie 12 ans », se souvient-il. « Je jouais avec mon frère et mon père chaque jour, jusqu’à ce que je devienne membre de l’équipe nationale, et ce fut bien. C’est pourquoi c’est si amusant de sensibiliser les gens et de leur faire savoir que tout le monde peut jouer. Si tu es handicapé, tu ne seras pas seul. »
Fort de sa propre expérience, Bridges s’assure que toute personne handicapée (ou non) qui souhaite pratiquer le sport de choix du Canada connaît non seulement le hockey sur luge, mais qu’elle y a aussi accès.
Après s’être associé à Cossar il y a presque dix ans, Bridges se rend sur la côte Est chaque année pour prêter main-forte à sa femme – Sami Jo Small, ancienne de l’équipe nationale féminine du Canada et médaillée d’or olympique – lors de ses écoles de hockey qui ont comme tradition d’installer les joueuses sur une luge.
Lorsqu’il a quitté l’Île-du-Prince-Édouard il y a toutes ces années, Bridges n’a jamais pensé qu’il serait le visage d’un sport, favorisant son développement si près de chez lui, et profitant d’une vie au-delà de toutes ses attentes.
Après avoir connu du succès au hockey sur luge sur la glace et loin de celle-ci, il a toutes les raisons au monde de continuer de sourire.
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
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