Pour l'équipe nationale féminine du Canada, ça commence par le duo de Laura Schuler, entraîneure-chef, et de Melody Davidson, directrice générale, qui ont toutes deux fait leur marque au hockey féminin canadien.
Davidson est l'une des plus grandes figures du sport, ayant remporté deux médailles d’or au Championnat mondial féminin de l'IIHF et deux médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver en tant qu'entraîneure-chef avant d'accepter un rôle de direction, pour ensuite récolter une troisième médaille d’or olympique en 2014.
Schuler, quant à elle, a été championne mondiale à trois reprises comme joueuse avec Équipe Canada dans les années 1990 avant de passer derrière le banc, où elle a obtenu une médaille d’or à titre d'entraîneure-chef de l'équipe nationale féminine des M18 du Canada au Championnat mondial féminin des M18 2014 de l'IIHF.
Ensemble, il y a peu de choses qu'elles n'ont pas vues, faites ou affrontées.
Pour la saison 2015-2016, Davidson a tout de même pris soin de choisir un personnel des entraîneurs capable d'appuyer Schuler, fort de nombres d'années d'expérience à différents niveaux du hockey.
« Je pense que nous avons tenté d'explorer différents horizons », estime Davidson, « et nous avions plusieurs options, mais [ce personnel] forme un tout sur le plan de l'expérience et des atouts que chaque membre apporte, que ce soit concernant [les connaissances techniques et tactiques], le bagage ou les aptitudes en relations humaines, en plus de bien compléter les forces de Laura comme entraîneure. »
Les entraîneurs adjoints Doug Derraugh, Howie Draper et Dwayne Gylywoychuk cumulent plus de 40 ans d'expérience au sein du SIC, de la NCAA et de la Ligue de hockey de l’Ouest (WHL), et forment, de pair avec le consultant des gardiennes de but Brad Kirkwood, le noyau du personnel d'Équipe Canada.
En outre, ces entraîneurs apportent un bagage non seulement d'expérience, mais aussi de réussites.
Derraugh a mené l'Université Cornell à trois participations au Frozen Four de la NCAA au cours des 11 années qu'il a passées à titre d'entraîneur-chef du Big Red. Draper, qui possède la meilleure fiche de tous les temps comme entraîneur au hockey féminin du SIC, a gagné sept championnats nationaux avec les Pandas de l'Université de l'Alberta, qui n'ont jamais eu un autre entraîneur-chef de leur histoire. Gylywoychuk a remporté des médailles d’or à tous les niveaux du programme d'Équipe Canada après avoir passé 10 ans avec les Wheat Kings de Brandon dans la WHL.
« Chacun de nous apporte ses propres forces. Personnellement, j'ai besoin d'être entourée d'une équipe qui m'appuie complètement et qui souhaite faire partie de ma vision, et tout le monde a choisi d'y adhérer à 110 pour cent », affirme Schuler. « C'est vraiment agréable d'avoir la chance de travailler avec des gens qui aiment tout simplement le hockey et qui sont prêts à unir leurs efforts en vue d'un but commun. »
Les critères de sélection d'un personnel des entraîneurs ressemblent souvent à ceux pour choisir une formation définitive. Il s'agit essentiellement d'une question de compatibilité, de chimie, de définition des rôles et, comme le mentionne Schuler, de l'adoption d'une vision commune dans l'intérêt du groupe.
Avec cette édition d'Équipe Canada, Schuler sait exactement à quoi s'attendre de chacun de ses entraîneurs.
Ses propos sur Derraugh : « Il est un meneur formidable, un grand motivateur, un fin connaisseur du hockey et, à mon avis, un membre qui s'intègre bien à notre personnel. En ce moment, nous lui avons demandé d'étudier nos adversaires, et il est doué pour analyser les systèmes et les expliquer, ce qui nous permet de savoir ce que nous devons faire pour être à notre meilleur. »
Ses propos sur Draper : « Howie est fantastique sur le plan technique. Il sait porter une grande attention aux détails, surtout auprès de nos défenseures, donc son apport est précieux. Il trouve toujours de petits ajustements que nous pouvons faire, ce qui nous est fort utile. »
Ses propos sur Gylywoychuk : « Sa présence est vraiment rassurante. J'ai tendance à être plutôt tendue et énervée, tandis qu'il est toujours celui qui est calme et posé. Il a une bonne vision d'ensemble et il m'aide à cibler les éléments qui sont essentiels à considérer dans une perspective globale. Il dégage toujours une énergie positive derrière le banc et il sait comment inciter toutes nos joueuses à donner le meilleur d'elles-mêmes. »
Ses propos sur Kirkwood : « Il est celui qui sait comment nous faire rire. Il fait un excellent travail auprès de nos gardiennes de but. Il leur permet de réellement atteindre leur plein potentiel. Comme je disais, il sait détendre l'atmosphère, mais il parvient aussi à faire travailler les joueuses avec acharnement. Il obtient d'elles le niveau d'effort voulu sans jamais devoir hausser le ton. »
Schuler connaît visiblement les forces individuelles de chacun des membres du personnel des entraîneurs, mais quelles raisons font de cette équipe un groupe gagnant? La logique est plutôt simple, selon Davidson. Il y a une équipe, épaulée par un personnel, et tous partagent le même but.
« Chacun laisse son orgueil de côté », soutient-elle. « Ils respectent l'équilibre, les entraîneurs adjoints demeurent des adjoints, ils sont prêts à tout pour contribuer au succès de l'équipe et aider leur entraîneure-chef dans sa planification. »
« Je pense qu'il s'agit là d'une grande partie de la réponse. Personne ne va à contresens, tout le monde travaille ensemble. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
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