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La valeur de l’expérience

Emily Clark, la plus jeune membre de l’équipe nationale féminine du Canada l’an passé, rejoint ses pairs après avoir acquis de nouvelles aptitudes comme chef de file

David Brien
|
19 août 2015
|

Emily Clark est habituée d’être la benjamine de son groupe.

Elle est la plus jeune d’une famille de six enfants, était la troisième joueuse la plus jeune de l’équipe nationale féminine de développement du Canada lors de la série de trois matchs contre les États-Unis l’été dernier, et était la plus jeune de l’équipe nationale féminine du Canada au Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2015 de l’IIHF.

C’est là que Clark a eu l’occasion de jouer aux côtés de son idole, Caroline Ouellette; seize ans, trois mois et six jours séparaient la joueuse la plus âgée de la formation canadienne de la plus jeune, mais l’âge n’était qu’un chiffre.

« Je n’étais pas nerveuse, mais peut-être surexcitée d’avoir l’occasion de jouer auprès d’elle, se rappelle Clark. C’était mon rêve depuis longtemps et je voulais apprendre le plus possible d’elle. »

Alors que les attentes de presque toutes les participantes à leur premier championnat mondial se traduisent généralement par une expérience stressante, intense et révélatrice, surtout auprès d’une joueuse de l’envergure de Caroline Ouellette, Clark y a vu une occasion pour apprendre tout ce qu’elle pouvait de cette quadruple médaillée d’or olympique.

« Une des principales choses qu’elle m’a montrée a été de faire preuve d’assurance à l’égard de ma présence même dans l’équipe, et de prendre le temps de le réaliser sur la glace, souligne Clark. Elle a assurément réussi à me calmer et à me faire sentir chez moi. »

Mais la recrue est maintenant devenue la vétérane.

Clark est de retour pour sa deuxième saison avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada, et bien que son âge la positionne maintenant dans la moyenne de l’équipe (six coéquipières sont plus jeunes qu’elle), son expérience au Mondial la place bien haut en ce qui concerne son leadership.

« C’est de toute évidence un monde bien différent, précise-t-elle. Faisant partie des plus jeunes, les conseils que j’ai reçus des filles plus âgées m’ont évidemment fait sentir plus à l’aise et rendue plus confiante alors j’espère seulement pouvoir aider les plus jeunes à ressentir la même chose. »

Faire preuve d’un bon leadership n’est rien de nouveau pour Clark qui a arboré le « C » avec l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada lors d’une série de trois matchs contre les États-Unis en 2012 et qui a aussi agi comme capitaine adjointe d’Équipe Canada lorsqu’elle a remporté la médaille d’or au Championnat mondial de hockey sur glace féminin des M18 2013 de l’IIHF.

Il y a toutefois toujours de la place pour l’amélioration, et elle a bien noté les qualités de chefs dont ont fait preuve à la fois Ouellette et Marie-Philip Poulin, qui a agi comme Capitaine Canada au Mondial féminin à Malmö.

« De voir comment elles se conduisaient, les petites choses qu’elles faisaient pour resserrer les liens dans l’équipe et s’assurer que toutes étaient sur la même longueur d’onde sont sans contredit des détails que j’ai appris d’elles », nous précise-t-elle.

Malgré son âge, cette avant de 19 ans a montré au cours de toutes les étapes de son parcours au hockey qu’elle a tout ce qu’il faut pour être une bonne chef. Elle a acquis une grande partie de ces qualités pendant sa jeunesse auprès des siens dans sa ville natale de Saskatoon en Saskatchewan.

Emily est la dernière des six enfants de Del et Tracy Clark; elle suit ses frères Jeff, Kevin, Brian et Robbie et sa sœur Kristina, et elle admet que d’avoir grandi au sein d’une grande famille l’a aidée à devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

« Ma maisonnée m’a rendue assez coriace et en même temps assez ouverte, avoue-t-elle. Je crois que d’avoir dû prendre ma place auprès de mes quatre frères plus âgés m’a grandement aidée. Ça m’a appris à émettre mes opinions, à communiquer et à faire preuve de discipline.

« Je crois que ce que j’ai appris de plus important [de mes parents], c’est de prêcher par l’exemple. Je ne suis peut-être pas aussi imposante vocalement que d’autres chefs de file dans le vestiaire, mais je considère que m’acquitter de mon rôle et m’arrêter aux détails est tout aussi important. Avec un peu de chance, les autres observeront ces côtés de moi et suivront mon exemple. »

Bien que certaines joueuses préfèrent évoluer à l’ombre des feux de la rampe, ou ne pas porter de lettre sur leur chandail, pour d’autres, cela vient tout naturellement. Chez Clark, peu importe pour qui elle joue, avec qui elle joue et devant qui elle joue, il n’y a qu’une seule façon de bien faire les choses.

« Il faut avoir bien saisi le rôle qui nous est attribué, peu importe l’équipe, et être prête à l’accepter. »

Comme toute bonne chef.

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Responsable, communications
Hockey Canada

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