Delaney Collins était le type de joueuse qui faisait lever de leur siège les partisans de hockey.
Bonne patineuse, virtuose du maniement de la rondelle et superbe fabricante de jeux, Collins est considérée comme une des meilleures défenseures à avoir porté le chandail orné de la feuille d’érable avec l’équipe nationale féminine du Canada.
La partie la plus sombre de la carrière de Collins est probablement sa courte durée, car en raison de blessures elle a dû se retirer du hockey de compétition en 2011 après une carrière de 11 ans avec Équipe Canada.
Elle n’a toutefois pas abandonné son sport.
« En 2013, Hockey Canada m’a demandé d’agir comme entraîneure adjointe auprès de l’équipe de développement, souligne Collins, et ça a été vraiment formidable. Je travaillais avec des filles avec qui j’avais déjà joué. J’en ai déduit que si je pouvais agir comme entraîneure auprès d’elles, je pouvais assurément en faire une profession. J’ai vraiment aimé mes expériences. »
Cette semaine, Collins est de retour à Calgary en tant qu’entraîneure adjointe au camp de sélection de l’équipe nationale féminine de développement du Canada. Ce camp, qui fait partie de la Vitrine estivale des équipes nationales de Hockey Canada, regroupe 43 des meilleurs espoirs nationaux. Ces joueuses concourent pour une place au sein de la formation qui se rendra à Lake Placid, N. Y., pour y disputer, plus tard en août, une série de trois matchs contre l’équipe des moins de 22 ans des États-Unis.
Il s’agit du troisième passage de Collins comme entraîneure avec Hockey Canada.
Tel qu’elle l’a mentionné, elle s’est jointe au personnel de l’équipe nationale en 2013-2014. Lors de la dernière saison, Collins a agi comme entraîneure adjointe de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada et a aidé le Canada à remporter la médaille d’argent au Championnat mondial féminin de hockey sur glace des moins de 18 ans de l’IIHF à Buffalo, N. Y.
« Mon travail d’entraîneure auprès des moins de 18 ans l’an passé fait déjà partie de mes plus beaux souvenirs. C’est une des grandes expériences de ma vie », ajoute Collins, qui est aussi entraîneure adjointe de l’équipe féminine de l’Université Mercyhurst depuis 2011. « Je suis encore déçue de notre défaite. Il est bon, du point de vue d’une entraîneure, d’apprendre de ces épreuves, et je l’espère, de croître, de s’améliorer et de continuer à travailler à l’essor de Hockey Canada.
« Ça a été absolument fantastique d’agir comme entraîneure pour un championnat mondial après y avoir joué moi-même. Vous savez pourquoi vous entraînez l’équipe, vous savez que vous voulez remporter la médaille d’or et vous voulez en faire partie. Je suis encore avide de saisir une autre occasion comme celle-là, car ça a tellement été une belle expérience. »
Comme joueuse, Collins a concouru à cinq Championnats mondiaux féminins de l’IIHF, remportant l’or à trois reprises, incluant en 2007, lorsque cette native de Pilot Mound, Manitoba, a joué devant sa famille et ses amis alors que l’événement se tenait à Winnipeg. Collins, nommée Meilleure athlète du Manitoba en 2007, a amorcé sa formidable carrière internationale avec l’équipe nationale féminine des moins de 22 ans du Canada.
Cette carrière comme joueuse procure à Collins une grande compréhension de ce que les joueuses vivent pendant des périodes stressantes comme les camps de sélection et les championnats mondiaux.
« Je suis généralement relax et minutieuse comme entraîneure, précise Collins, mais je fais preuve d’une grande intensité quand c’est nécessaire. Les filles doivent savoir que nous ne sommes pas constamment sur leur dos, que tout n’est pas toujours intense. Qu’il y a des occasions pour relaxer et absorber l’information transmise, pour apprendre et pour développer la chimie de l’équipe. Mais il y a aussi des moments où il faut faire son travail et là, ça demande de l’intensité. (Mon style d’entraînement) est une combinaison de ces deux formules. »
Collins et le reste du personnel d’Équipe Canada détermineront la formation définitive de l’équipe nationale féminine de développement du Canada à l’issue du camp de sélection le 16 août. Le groupe ainsi constitué disputera ensuite trois matchs contre les Américaines entre le 19 et le 22 août.
Après cet événement, Collins se rendra à Erie, Pennsylvanie, pour aider l’équipe de Mercyhusrt à se préparer à une autre participation au Frozen Four de la NCAA. Mercyhurst a une fiche de 99-33-11 et a participé au Frozen Four à deux reprises depuis que Collins s’est jointe au personnel en 2011.
Collins est aussi sur le point de terminer sa maîtrise en direction organisationnelle.
Cette ex-joueuse se décrivant comme une « athlète de récréation » reste aussi active dans ses temps libres.
« C’est quand même un peu drôle, avoue Collins, mais je ne joue plus du tout (au hockey). J’aime bien le cyclisme et le tennis et des activités qui se démarquent assez du hockey. »
À la fin décembre, Collins se joindra à nouveau à l’équipe nationale féminine de développement du Canada alors que celle-ci prendra part à la Coupe des nations 2016. Le Canada affrontera les équipes nationales de l’Allemagne, la Finlande, la Russie, la Suède et la Suisse à l’événement qui se tiendra à Füssen en Allemagne.
Collins rêve de continuer comme entraîneure et de cheminer vers les échelons les plus élevés.
« J’adore faire partie de l’organisation de Hockey Canada, lance-t-elle, les échelons les plus élevés chez nous sont les Olympiques ou le championnat mondial. C’est un rêve que je caresse. C’est vers ça que j’aspire. Cela dit, je suis déjà reconnaissante des occasions qui me sont offertes. Ça a été tout un honneur de travailler dans le programme au cours des trois dernières années. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
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