Entraîneuse au hockey depuis son passage sur les bancs d’école à l’Université St. Francis Xavier en Nouvelle-Écosse, Alicia MacDonald joue ce rôle depuis plus de 20 ans.
Et durant ce temps, que ce soit en approchant des organisations pour son propre développement ou en faisant la promotion d’une plus grande diversité derrière le banc, MacDonald n’a jamais cessé de travailler pour que le hockey soit plus inclusif pour tout le monde.
C’est ce qui explique en grande partie pourquoi la femme originaire d’Onslow Mountain, en Nouvelle-Écosse, a été nommée lauréate nationale du prix de l’Entraîneuse de l’année BFL, dans le volet compétitif.
« Avoir l’occasion de constater toutes les possibilités, comme officielle, entraîneuse ou membre du personnel, être au courant de ce qui est possible, ça permet d’amener de la diversité au sein de notre sport, lance MacDonald. C’est important que les filles et les jeunes voient le potentiel. Ça a tellement de valeur à mes yeux, je veux leur servir de modèle. »
MacDonald a fait ses premiers pas au hockey dans une ligue communautaire pour garçons, avant de se joindre à une équipe de filles quand l’occasion s’est présentée. C’est toutefois à l’université qu’elle a commencé à s’intéresser au rôle d’entraîneuse. Voulant redonner aux filles de la communauté et voyant à quel point elles réagissaient positivement à la présence d’un modèle féminin, MacDonald a senti le désir de voir plus de femmes progresser au hockey. Depuis, elle continue de peaufiner son art, d’apprendre et d’améliorer ses connaissances du hockey et du domaine de l’entraînement afin que ça lui serve avec ses équipes.
Cette saison, elle a travaillé avec les Growlers de Terre-Neuve de l’ECHL, profitant de cette chance pour observer le personnel entraîneur et poursuivre son développement. N’ayant aucune équipe universitaire ou de haute performance dans sa communauté rurale de Terre-Neuve, MacDonald n’avait que les Growlers comme option si elle voulait apprendre dans un milieu professionnel. Avec eux, elle a pu discuter de tactiques avec le personnel et participer à des séances vidéo avec l’équipe. Elle a donné ses opinions et parlé de son expérience, tout en apprenant des rétroactions reçues.
C’est pourquoi MacDonald accorde de l’importance au fait de trouver ses propres occasions. Que ce soit à ses débuts avec des équipes locales de hockey mineur, lorsqu’elle s’est retrouvée entraîneuse adjointe de l’équipe féminine de Terre-Neuve-et-Labrador aux Jeux d’hiver du Canada 2023, ou lors de son plus récent mandat à titre d’entraîneuse-chef de l’équipe provinciale des M14, pour elle, il s’agit d’être prête à prendre des risques et de saisir chaque occasion qui se présente.
« Ma collaboration avec Eric Wellwood et les Growlers m’a vraiment permis d’apprendre du programme de l’équipe et d’œuvrer dans une organisation professionnelle, confie MacDonald. Le plus important, c’est d’être en mesure de foncer. Il y aura toujours des situations pour lesquelles vous ne connaîtrez pas la solution, mais ce n’est pas grave. Il faut faire confiance au personnel entraîneur ainsi qu’à ses mentors et aller de l’avant. »
« Il n’y a pas tant de possibilités au hockey professionnel à Terre-Neuve-et-Labrador, donc c’est à moi de susciter les occasions. J’ai beaucoup appris des entraîneurs et des joueurs. »
Grâce à la visibilité qui vient avec cet honneur de BFL, MacDonald espère continuer de contribuer à ce qu’il y ait une plus grande diversité des voix au hockey.
« Plusieurs entraîneuses méritaient ce prix, et je souhaite que des programmes comme Entraîneuse de l’année BFL soient maintenus afin que les entraîneuses se sentent à leur place et écoutées, commente MacDonald. Notre nation peut être meilleure pour mettre en valeur les communautés LGBTQ+ et des personnes autochtones, noires ou de couleur (PANDC), pour favoriser une diversité qui permet à tout le monde de voir les options qui sont offertes. Il y a encore du travail à faire. »
Pour le moment, MacDonald espère pouvoir faire rayonner les femmes derrière le banc afin que les autres puissent être inspirées à prendre leur place et à faire entendre leurs voix pour atteindre leurs objectifs. Elle espère que leur message sera entendu et respecté.
« C’est une question de s’habituer à parler dans une salle remplie d’hommes et de faire valoir ses points et ses opinions, qui sont toujours les bienvenus et valorisés, conclut MacDonald. Il suffit de croire en soi. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738