Si vous passez du temps avec le Rush de Fraser Valley, vous entendrez l’équipe répéter plusieurs expressions. One to two, A to B (de un à deux, de A à B) représente les objectifs de l’équipe et les étapes pour y arriver; 40 for 40 (40 pour 40) symbolise l’importance d’effectuer chaque action sur la glace avec cœur, par exemple les replis défensifs.
Une autre expression représente toutefois à la perfection l’essence même de cette équipe : « Les autres équipes misent sur la rivalité, alors que nous misons sur notre identité. » Comme l’explique l’entraîneur-chef Tony Lindsay, le Rush veut miser sur son identité d’équipe et sur ses points forts sur la glace à chaque match.
« Nous devons avant tout chercher à offrir la meilleure version de nous-mêmes, affirme Lindsay. Notre but est d’avoir plus de plaisir que notre adversaire. Notre slogan d’avant-match est le suivant : party on the bench. Il faut que ce soit une fête sur le banc. Nous devons célébrer tous les bons coups, tous les tirs bloqués, tous les replis fructueux. »
Cette culture a mené l’équipe à de nombreuses réussites cette année, les joueuses du Rush n’ayant perdu que trois matchs en saison régulière pour devenir les championnes de la Ligue de hockey élite de la C.-B. (BCEHL). Le Rush est également la première équipe de la Colombie-Britannique à battre les championnes de l’Alberta et à accéder à la Coupe Esso à titre de championne du Pacifique.
L’an dernier, on comptait beaucoup de joueuses de 17 ans au sein de l’équipe. À l’amorce de 2021-2022, le Rush était une équipe vraiment jeune avec 13 nouvelles recrues, dont plusieurs de 14 ans. Devant ce renouveau, Lindsay a eu l’occasion d’établir en début de saison une culture d’équipe axée sur l’importance d’être de bonnes coéquipières.
« La contribution de chacune est importante, même si elle est différente. Toutes les joueuses doivent influencer le cours des choses quand elles sautent sur la glace. Et l’équipe s’est ralliée derrière cette conviction. »
Le nombre de matchs disputés ayant été limité l’année dernière en raison de la pandémie de COVID-19, le Rush a pris la décision de bien remplir les six premières semaines de son calendrier pour amorcer la nouvelle saison et donner de la visibilité aux joueuses en vue de leur recrutement. Au tournoi couronnant ces six semaines, le Rush a dû composer avec l’adversité et a obtenu une fiche de 1-3 à la Chinook Classic à Calgary.
Mais l’équipe a pris le temps de se ressaisir et de tirer des leçons de cette expérience. Le Rush est devenu meilleur au fil des matchs, et ses performances sur la glace le prouvent – au tournoi suivant, la Coupe Canada–États-Unis, l’équipe est restée invaincue.
« C’est cette fin de semaine là que j’ai compris qu’on pouvait y arriver, raconte Lindsay. Les filles ont appris à affronter l’adversité. »
L’expérience a porté ses fruits au moment d’amorcer les éliminatoires. En séries dans la BCEHL, le Rush a laissé filer une avance en troisième période et s’est incliné contre les Northern Capitals à son premier match, avant de rebondir pour remporter les deux autres rencontres. Au championnat régional du Pacifique, les Pandas d’Edmonton ont mis le Rush à l’épreuve dans deux duels serrés, notamment une victoire en prolongation pour Fraser Valley au premier match de la série deux de trois.
« Même lorsque nous tirions de l’arrière, malgré l’adversité, les filles ont bien réagi. »
Dans l’ensemble, le Rush a créé un milieu où tout le monde a un rôle à jouer et où personne ne joue un rôle plus important qu’une autre. Il n’y a quand voir l’empressement de l’équipe à se réunir sur la glace : quand le directeur général Alain Wozney arrive à l’aréna, avec 90 minutes d’avance, il n’est pas rare que des joueuses attendent déjà pour entrer au vestiaire.
« C’est rendu que le personnel de l’aréna se plaint qu’elles arrivent trop tôt, rapporte Wozney. Ça montre à quel point elles aiment être ensemble et aiment venir à l’aréna et faire partie de quelque chose de spécial. »
Ligue de hockey élite de la C.-B. Demi-finale : ont battu les Lakers de Thompson-Okanagan 2-0 (7-1, 4-1) Championnat de la BCEHL : ont battu les Northern Capitals 2-1 (3-4, 3-2, 5-1)
Championnat régional du Pacifique Championnat : ont battu les Pandas d’Edmonton 2-0 (4-3 PROL., 3-2)
Fiche (V-D-N) : 28-3-1 (1res de la BCEHL) Buts pour : 140 (1res de la BCEHL) Buts contre : 43 (1res de la BCEHL) Plus longue série de victoires : 10 (1er oct. – 14 nov.) Trois meilleures pointeuses : - Aynsley D’Ottavio – 11B, 44A, 55P (1re de la BCEHL) - Vienna Rubin – 21B, 26A, 47P (2e de la BCEHL) - Leah Barnard – 10B, 26A, 36P (6e de la BCEHL)
Fiche : 6-1 Buts pour : 29 Buts contre : 14 Trois meilleures pointeuses : - Anna Diane McKee – 4B, 6A, 10P - Leah Barnard – 5B, 4A, 9P - Gillian Lapierre – 4B, 4A, 8P
2013 – Phantom de Fraser Valley | cinquième place | 1-4 | 7BP, 16BC 2014 – Phantom de Fraser Valley | cinquième place | 1-4 | 12BP, 15BC
LEAH BARNARD Impressionnante dans les mises au jeu… responsable défensivement… dangereuse à l’offensive… fiable et constante
AYNSLEY D’OTTAVIO Fabricante de jeu créative… vision unique sur la glace… excellente passeuse… rend ses coéquipières meilleures
VIENNA RUBIN Patineuse habile… attaque le filet avec intensité… tir sur réception impressionnant… s’illustre et marque dans les moments clés
Megan Breum – Université de Mount Allison Aynsley D’Ottavio – Université Quinnipiac Jade Lore – Université du Connecticut
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738