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Consultante des gardiennes

À son huitième championnat mondial de l’IIHF, Charline Labonté agit comme mentore auprès des gardiennes de demain d’Équipe Canada

Jason La Rose
|
4 avril 2016
|

Charline Labonté n’a pas toujours fait partie d’Équipe Canada – même si l’on serait porté à le croire.

Lorsque la gardienne de but a fait ses débuts avec l’équipe nationale féminine des moins de 22 ans du Canada au Tournoi des 3 nations 2000, 18 de ses coéquipières actuelles n’étaient pas encore à l’école secondaire et la plus jeune, Emily Clark, était à quelques semaines de fêter ses cinq ans.

Son premier match avec l’équipe nationale féminine du Canada est survenu au début de 2001, et elle a participé à son premier Championnat mondial de l’IIHF quatre ans plus tard, remportant une médaille d’argent à Linköping en Suède.

Après avoir été omise de la formation pendant quelques années et agi comme gardienne de but substitut au Mondial féminin de 2004 à Halifax en Nouvelle-Écosse, Labonté a fait irruption sur la scène pour livrer, avec Kim St-Pierre, une des plus belles prestations devant le filet de l’histoire du tournoi; les Canadiennes n’ont accordé aucun but pendant le tournoi – cinq jeux blancs consécutifs – avant de s’incliner devant les États-Unis en tirs de barrage dans le match pour la médaille d’or.

Maintenant, presque 16 ans plus tard, Labonté attache ses jambières à son huitième championnat mondial après avoir remporté deux championnats mondiaux et trois médailles d’or olympiques. Seule St-Pierre a pris part à un plus grand nombre de championnats mondiaux féminins, soit neuf.

Maintenant âgée de 33 ans, la gardienne originaire de Boisbriand, Québec, a plus de matchs derrière elle que devant elle, et après ne pas avoir participé au tournoi l’an dernier, elle prend le temps de savourer les petites choses cette semaine à Kamloops en Colombie-Britannique.

« J’ai commencé quand j’avais 17 ans, et maintenant j’en ai 33, et le temps a passé si vite », dit-elle. « Je sais que la fin de ma carrière approche et j’essaie vraiment de ne rien tenir pour acquis, parce que ça passe tellement vite.

« Nous avons des gens incroyables ici, et je veux vraiment profiter de tout le monde, apprendre à connaître tout le monde, même les plus jeunes que je n’ai jamais rencontrées. J’essaie de passer du temps avec elles, de voir de quel bois elles se chauffent, pas seulement comme joueuses de hockey, mais comme personnes, parce que dans ma tête, c’est ce dont tu te souviens à la fin : des liens et des expériences partagées ensemble. »

Rares sont les liens qui revêtent autant d’importance pour Labonté que celui qu’elle a tissé avec St-Pierre; le duo s’est partagé la tâche devant le filet d’Équipe Canada pendant près de 10 ans, et Labonté occupe le deuxième rang pour le nombre de parties jouées (59), de victoires (43) et de jeux blancs (16) derrière St-Pierre dans le livre des records.

Bien que la compétition ait été féroce, les deux voulant être la gardienne numéro 1, leur relation en était une d’admiration mutuelle avant tout.

« Ce n’est pas facile de se battre pour le même poste », dit St-Pierre. « Mais nous avons pu rester de vraies bonnes amies pendant tous les championnats mondiaux et les Olympiques. Je crois que c’est la clé du succès du programme; les gardiennes veulent toujours être les meilleures, mais avec Charlie, nous étions de vraies bonnes amies, travaillant ensemble, jouant ensemble, nous entraînant ensemble, et, ensemble, nous voulions toujours ce qu’il y avait de mieux pour l’équipe. »

Quand Labonté s’est jointe à l’équipe nationale au début des années 2000, St-Pierre avait déjà quelques années d’expérience à son actif, incluant trois championnats mondiaux. Ce fut donc facile pour Labonté de se tourner vers sa compatriote québécoise pour obtenir des conseils.

« Elle était un modèle de rôle quand j’étais plus jeune », dit Labonté. « C’est drôle à dire maintenant parce qu’elle est l’une de mes meilleures amies, mais j’ai appris tellement à ses côtés. Kim ne parle pas beaucoup, c’est une personne tranquille – très drôle lorsque vous la connaissez –, mais ce sont surtout ses actions, et sa confiance. Elle est si humble, mais elle était une des meilleures gardiennes de but au monde et elle a eu un impact énorme sur moi. »

Cependant, maintenant, c’est au tour de Labonté d’avoir un impact.

Elle est la vétérante parmi les trois gardiennes de but d’Équipe Canada à Kamloops aux côtés d’Emerance Maschmeyer, 21 ans, et d’Erica Howe 23 ans. C’est vers elle que les plus jeunes se tournent.

« Je n’ai pas vraiment réalisé ça avant tout récemment, parce que j’ai toujours été comme la plus jeune », dit Labonté. « Maintenant, c’est comme si tout à coup je réalise "Ciel, c’est moi la vétérante. ” »

« C’est tellement important, parce qu’on a pris soin de moi quand j’étais plus jeune, et je veux redonner à Howie et Masch parce qu’elles sont des personnes fantastiques, et des gardiennes fantastiques, et qu’elles sont l’avenir de l’équipe. Donc, tout ce que je peux faire pour elles, leur parler de tout ce qu’elles veulent parler, les calmer et leur donner confiance, je crois que ça fait partie de mon rôle. »

Lors du camp préparatoire à Penticton en Colombie-Britannique, le personnel d’Équipe Canada a placé Labonté et Maschmeyer, qui n’avaient jamais joué ensemble, dans la même chambre, pour permettre à la jeune gardienne de profiter des connaissances de l’une des meilleures.

« Si j’avais des questions, elle y répondait », dit Maschmeyer. « C’est une excellente gardienne avec beaucoup d’expérience, alors je me tourne vers elle. Elle m’a bien appuyée; des jours [le match d’ouverture du tournoi contre les États-Unis] où elle aurait pu être frustrée de ne pas jouer, elle a été très coopérative, m’encourageant, donnant des tapes sur mes gants, et j’ai vraiment apprécié ça. »

Labonté est très heureuse de jouer le rôle de mentore, mais elle a toujours le feu sacré, et elle veut être devant le filet d’Équipe Canada pour le gros match autant que Maschmeyer et Howe.

Et avec son expérience et tout le succès qu’elle a connu, qui parierait contre elle?

« J’ai eu l’occasion de jouer dans de gros matchs et je fais partie de l’équipe depuis un bon bout de temps, alors je pense que l’expérience entre en jeu, et c’est rassurant de savoir que tu as déjà été dans presque toutes les mêmes situations », dit-elle. « Je me dis “Allez-y, venez, ” parce que je suis déjà passée par là. »

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Responsable, communications
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