N’est-ce pas une bonne feuille de route?
La finale de la Coupe Memorial 2013, à Saskatoon, Sask., la finale de la Coupe RBC 2014, à Vernon, C.-B., le match pour la médaille de bronze du Championnat mondial junior 2015 de l’IIHF, à Toronto, Ont.
Et n’oubliez pas le Championnat mondial de hockey sur glace 2015 de l’IIHF, qui se déroule présentement à Prague et Ostrava, en République tchèque.
Bevan Mills a été sur la glace pendant des matchs de hockey de haute importance au cours des dernières années. L’homme de 27 ans est l’une des étoiles montantes chez les officiels du pays. Mills, natif de Surrey, C.-B., a été le seul Canadien sélectionné pour travailler au championnat mondial de cette année.
« J’ai commencé à arbitrer quand j’avais 12 ans au sein de mon association locale de hockey mineur à Surrey », a confié Mills dans un courriel envoyé depuis la République tchèque. « Mon grand-père, qui a déjà été un officiel, et mes parents m’ont suggéré que ce serait une bonne façon d’être plus souvent sur la patinoire pour améliorer mon coup de patin et d’avoir la chance d’apprendre les règles du jeu. J’ai assisté à un stage local pour les arbitres et j’ai commencé à travailler durant des matchs de hockey et des tournois. »
Du plus loin qu’il puisse se souvenir, Mills a toujours eu des patins dans les pieds. Plutôt bon joueur quand il était jeune, Mills a joué jusqu’au niveau midget. Cependant, l’arbitrage est rapidement devenu une passion dès qu’il a enfilé le chandail rayé.
Mills voit l’arbitrage comme une bonne manière d’œuvrer dans le hockey et sa meilleure chance de progresser vers des rangs plus élevés.
Progresser, c’est ce qu’il a fait, passant du hockey mineur à des matchs de la BCHL et de la WHL. En 2013, il a reçu le prix Brad-Lazarowich, remis au meilleur juge de ligne de la BCHL.
Alors, qu’est-ce qu’il faut pour être un bon arbitre ou juge de ligne?
« La communication représente un gros aspect de notre travail », déclare Mills. « La capacité de relayer l’information à tous les participants d’un match est très importante, surtout avec vos partenaires de travail. Les choses surviennent si rapidement dans une partie que vous devez être en mesure de lire le jeu et de vous placer en position pour bien voir afin de prendre la bonne décision. Pour être un excellent officiel, il faut très bien communiquer, bien connaître les règles, avoir de bonnes habiletés de patinage et un QI au hockey élevé. »
Mills possède clairement ces qualités. Hockey Canada et la Fédération internationale de hockey sur glace, comme le fait la Ligue nationale de hockey, évaluent leurs arbitres et juges de ligne chaque saison et les meilleurs ont la chance de travailler dans les matchs les plus importants.
Mills a fait tourner les têtes plus d’une fois et semble adorer être employé dans les plus grands affrontements.
Il identifie son expérience à la Coupe RBC 2014 à Vernon comme étant un pas de géant dans sa carrière d’officiel.
« La Coupe RBC a été une expérience formidable. Au début de chaque année, vous vous donnez l’objectif de travailler aussi longtemps que possible dans la saison », explique Mills. « Le fait d’avoir été sélectionné pour le match de championnat (une victoire de 4-3 des Terriers de Yorkton en prolongation contre les Canadians de Carleton Place) vous fait oublier tout le travail ardu et le temps passé sur la route. Passer du temps avec les gars est toujours plaisant. Nous avions vraiment un bon groupe et nous avons eu du plaisir sur la glace comme en dehors. »
En mars, Mills a reçu un appel de l’arbitre en chef de Hockey C.-B., Sean Raphael, qui lui a appris qu’il avait été choisi à titre de juge de ligne pour le Championnat mondial de hockey sur glace 2015 de l’IIHF. Comme un joueur qui apprend qu’il portera la feuille d’érable, Mills affirme qu’il est toujours honoré et fier de représenter son pays sur la scène internationale.
En date de mardi, Mills avait été employé dans six matchs du championnat mondial, notamment dans quatre avec les puissances internationales de la Russie ou des États-Unis.
Et puis après? Où l’arbitrage le mènera-t-il? À l’événement principal, bien sûr.
« J’ai toujours rêvé à la Ligue nationale de hockey », dit-il. « Lorsque j’ai réalisé que je n’y accéderais pas en tant que joueur, je me suis concentré sur mon rôle d’officiel. J’espère un jour recevoir l’appel de la LNH afin de pouvoir de partager la glace avec les meilleurs joueurs au monde à titre d’officiel. »
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738