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Une équipe, une famille

La nouvelle structure du Programme d’excellence de Hockey Canada insiste sur la chimie

David Brien
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3 août 2015
|

De Sidney Crosby, Patrice Bergeron et Corey Perry, au Championnat mondial junior 2005 de l’IIHF, à Max Domi, Anthony Duclair et Sam Reinhart, à la dernière édition du Mondial junior, rien ne vaut la chimie pour favoriser le succès du Programme d’excellence.

S’il fallait isoler un trait commun chez les équipes médaillées d’or du Canada au fil des ans, les liens de fraternité qui règnent entre les joueurs seraient sans doute le premier aspect à venir à l’esprit.

Et cela n’est probablement pas sur le point de changer.

Au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans – la première étape du Programme d’excellence de Hockey Canada –, le Canada est représenté par trois équipes nationales (Noirs, Rouges et Blancs) depuis l’édition de 2014 plutôt que par cinq équipes régionales (Atlantique, Ontario, Ouest, Pacifique et Québec) comme c’était le cas depuis les années 1980.

Pourquoi ce changement? Ryan Jankowski, directeur du personnel des joueurs chez Hockey Canada, dit que cette approche a pour but d’éliminer certaines des barrières qui existent, à un jeune âge, entre les plus beaux espoirs du pays, augmentant ainsi les chances qu’une chimie s’installe entre eux.

Les joueurs assistant au camp de sélection de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans sont les premiers à profiter du changement; ils sont arrivés au camp beaucoup plus à l’aise et avec une meilleure connaissance des joueurs avec qui ils joueront et avec qui ils rivaliseront.

« Ça va aider en ce qui a trait à la chimie, car ils connaissent les attentes de Hockey Canada envers eux », affirme Jankowski. « Ils ont vécu ceci l’an dernier et c’est maintenant le moment d’appliquer leurs connaissances au jeu. En ce qui a trait à la chimie sur la glace, ça pourrait aider, ou pas. Si ça aide, ce sera évidemment un boni. »

Alors que la chimie est peut-être une matière que la plupart des espoirs des moins de 18 ans préfèrent éviter à l’école, ce n’est certainement pas quelque chose qu’ils ignorent dans le vestiaire.

« Arriver ici et ne connaître personne serait complètement différent, alors (le processus pour les moins de 17 ans) nous a vraiment aidés à nous souder comme groupe », dit Nolan Patrick. « Si vous voulez faire partie de l’équipe et gagner un tournoi, vous devez rapidement tisser des liens avec vos coéquipiers et je crois que c’est cet aspect qui nous a aidés le plus depuis l’an dernier. »

Après tout, les joueurs au camp sont les meilleurs du pays et leurs aptitudes et connaissances au hockey font en sorte qu’il est facile pour eux de jouer avec à peu près n’importe qui.

Mais cela ne veut pas dire qu’ils tiennent pour acquis les liens qu’ils ont tissés sur la patinoire et à l’extérieur de celle-ci.

« En passant du temps avec eux et en apprenant à les connaître, c’est plus facile lorsqu’on arrive sur la glace », dit Adam Mascherin, qui était un coéquipier et un coéquipier de trio de Patrick au sein de l’équipe des Rouges au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans l’an dernier. « Vous ne jouerez pas au sein de la même équipe tout au long de votre carrière alors plus vite vous apprenez à jouer avec des joueurs différents, plus vite vous serez en mesure de faire la transition. »

Alors que développer des liens avec des coéquipiers différents ne semble pas trop difficile, certaines difficultés peuvent parfois surgir. Comme la barrière linguistique par exemple.

« Le plus gros défi est probablement les gars du Québec », dit Patrick. « Mais ce sont des joueurs très habiles et ils font vraiment un effort pour tisser des liens avec nous; ce n’est donc pas vraiment un problème. Nous nous entendons tous très bien. »

Tout compte fait (du moins pour le moment), les changements apportés par Hockey Canada au programme d’excellence se sont traduits par une transition fluide du programme des moins de 17 ans à celui des moins de 18 ans pour les joueurs, les entraîneurs et le personnel de la haute performance.

Non seulement les joueurs sont plus à l’aise lorsqu’ils entrent dans le vestiaire et voient des visages familiers, mais ils sont aussi plus conscients des attentes de Hockey Canada envers eux. Pour Jankowski, impossible de passer sous silence les avantages que cela représente pour les années à venir.

« Au bout du compte, ça va certainement aider (au Mondial junior) parce que la plupart des gars auront non seulement suivi le programme des moins de 18 ans, mais probablement celui des moins de 17 ans aussi », explique-t-il. « Puisqu’ils se sont côtoyés plus longtemps, un certain confort s’installe chez les joueurs qui sont de retour. »

Avec cette nouvelle insistance sur la chimie, la formation de liens et l’apprentissage précoce permettant aux joueurs de sortir de leur zone de confort, les chances sont bonnes de bientôt voir d’autres trios de la trempe de ceux de Crosby-Bergeron-Perry ou Domi-Duclair-Reinhart.

Il ne reste qu’à prendre place et à admirer le spectacle.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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