Quand Richard McLeod a acheté une nouvelle maison à Mississauga au début des années 2000, lui et sa femme Judi n’étaient pas différents de toute autre famille canadienne; ils ont monté une patinoire dans la cour arrière pour leurs trois garçons, Matthew, Michael et Ryan, pour qu’ils puissent jouer au hockey.
« Les choses ont changé dans nos vies quand nous avons fait l’acquisition de cette maison avec un grand terrain; nous avions une vue sur nos gars qui jouaient au hockey dans la cour arrière et éventuellement, tous les enfants du voisinage venaient faire de même et notre cour est devenue notre centre d’excellence. »
Seulement deux ans et 11 mois séparent les trois garçons et leur père pense que cela a joué un rôle monumental dans leur développement en tant que joueurs de hockey. « Ils sont très près les uns des autres et sont de féroces compétiteurs, ce qui a aidé à leur jeu. »
Il est évident que la compétition dans la cour arrière a été bénéfique.
Michael et Ryan sont sur la glace à Calgary à l’occasion de la Vitrine estivale des équipes nationales de Hockey Canada; Michael bataille pour un poste au camp de sélection de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans du Canada, alors que Ryan goûte pour la première fois à l’expérience du Programme d’excellence au camp national de développement des moins de 17 ans du Canada.
Le frère aîné Matthew se tire bien d’affaire aussi sur la patinoire; deux saisons dans la Ligue de hockey junior de l’Ontario lui ont valu une bourse d’études de la NCAA au Collège Canisius, où il jouera sa première année cet automne.
Michael et Ryan pratiquaient des sports lorsqu’ils étaient jeunes, avaient plusieurs amis en commun. Ils se tenaient ensemble et regardaient les matchs des autres, donc ils sont aussi près que deux joueurs de hockey au bel avenir peuvent l’être.
Et comme la plupart des joueurs s’amènent au camp de développement des moins de 17 ans un peu dans l’inconnu, Ryan a été bien préparé par Michael qui a assisté au camp des M17 l’été dernier et qui a participé au Défi mondial de hockey des moins de 17 ans 2014.
« C’est vraiment spécial de se retrouver au camp ensemble et je l’ai félicité et je lui ai souhaité bonne chance quand je l’ai vu », commente Michael. « Je vais le texter quand nous récupérerons notre téléphone cellulaire pour une heure chaque soir; ça peut être stressant pour lui à sa première expérience à un camp national de 10 jours. Je vais veiller sur lui. »
Quel est le meilleur conseil de Michael? À la canadienne. « Il m’a dit de faire preuve de caractère et de faire de mon mieux », raconte Ryan. « Ils recherchent des joueurs travaillants. »
Les dernières années ont semblé être une affaire de : « Tout ce que tu fais, je peux le faire mieux (ou l’égaler) » chez les McLeod; Michael a gagné la Coupe de l’OHL avec les Marlboros de Toronto en 2014 et a été nommé le Joueur par excellence. Ryan a alors fait de même l’année suivante, menant les Marlies à un deuxième titre de suite, étant nommé le Joueur par excellence.
Ryan a été sélectionné avant Michael à la sélection prioritaire de l’OHL; un an après avoir vu Michael être sélectionné cinquième au total par les Steelheads de Mississauga, Ryan a été choisi par les de Firebirds de Flint au troisième rang.
Que ce soit pour du hockey dans la cour arrière, des parties de mini-hockey ou du hockey de rue, les frères se sont toujours poussé les uns et les autres pour s’améliorer. Ryan croit que leurs expériences vécues quand ils étaient plus jeunes ont eu un impact positif sur son développement en tant que joueur et que personne.
« Michael est d’une grande aide et me dit à quoi m’attendre au prochain niveau et sur quels aspects travailler. »
Sur la patinoire, les frères sont deux joueurs de centre et ont un gabarit similaire (Michael mesure 6 pieds 2 pouces et pèse 188 livres, alors que Ryan mesure 6 pieds 1 pouce et pèse 181 livres). Ils jouent avec rapidité et possèdent de bonnes habiletés, mais c’est là que les ressemblances s’arrêtent. « Il est gaucher et je suis droitier », fait remarquer Michael. « Il est davantage un tireur et je suis plus du genre à attaquer par l’extérieur et à prioriser la passe. »
L’expérience à Calgary n’est pas seulement excitante pour les frères, mais elle l’est également pour les parents. Richard n’a jamais pensé que ces deux fils se retrouveraient à un camp de Hockey Canada en même temps.
« Ce n’est pas avant que le plus vieux fils Matthew atteigne le midget mineur que nous avons compris toutes les possibilités qui se présentaient à nos fils dans le hockey », dit-il. « Michael et Ryan sont très motivés et ont progressé au cours des dernières années, mais cette occasion s’est un peu présentée par surprise pour nous. »
Avec une place bien établie sous les réflecteurs nationaux, il y a de bonnes chances que Michael et Ryan ne se feront pas surprendre par personne dans le monde du hockey dans un avenir rapproché.
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Jeremy Knight
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