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© CP/Jeff McIntosh

La jeune sœur de Sid, Taylor, est l’une des 15 gardiennes au camp des gardiennes de but du programme national féminin

LA PRESSE CANADIENNE
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7 juin 2013
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Taylor Crosby n’a pas décidé d’être gardienne de but afin d’éviter les comparaisons avec son illustre frère Sidney.

La jeune sœur de la supervedette de la LNH estime qu’on va scruter son cheminement afin de voir jusqu’où elle peut aller dans le hockey. Et cela ne la dérange pas.  

« Même maintenant, il y a des comparaisons, de la part des médias ou d’autres je pense, mais cela ne m’inquiète pas », a dit Taylor jeudi soir à Calgary. « Je pense que beaucoup de gens s’attendent à ce que vous soyez d’une certaine façon, que vous soyez un certain genre de joueuse et que vous soyez très bonne. »

« Je sais qui je suis », a affirmé la jeune femme originaire de Cole Harbour, Nouvelle-Écosse. « J’essaie de m’inspirer de lui comme modèle et de suivre son éthique de travail, mais je ne me compare pas à lui. Je ne serai jamais comme lui et il ne sera jamais comme moi. »

L’athlète âgée de 17 ans est l’une des 15 gardiennes de but invitées par Hockey Canada au camp de cinq jours qui s’est amorcé jeudi soir au Markin MacPhail Centre de WinSport Canada.

Au moment où Sidney Crosby et ses coéquipiers des Penguins de Pittsburgh luttent pour leur survie en finale de l’Association Est de la LNH, Taylor prend part à une première activité du programme national féminin du Canada.

Elle est l’une des huit gardiennes de but de moins de 18 ans invitées au camp tandis que les sept autres appartiennent aux espoirs de moins de 22 ans.

« C’est vraiment cool », a-t-elle dit. « C’est la première fois que je vis une expérience au sein du programme de l’équipe nationale. »

Elle n’a commencé à jouer au hockey qu’à un âge relativement avancé, soit 10 ans. Sidney, de huit ans son aîné, avait alors quitté le nid familial pour évoluer avec l’Océanic de Rimouski de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Crosby ne peut pas se rappeler pour quelle raison elle a choisi la position de gardienne, si ce n’est que son père Troy est un ancien gardien de but qui a été repêché par les Canadiens de Montréal en 1984.

« Je me suis réveillée une bonne journée et j’ai dit “je veux être une gardienne” », a-t-elle relaté. « C’est en partie à cause de mon père. Il était gardien de but. J’ai toujours été un peu bizarre, ça allait donc de soi. »

Crosby entreprendra sa dernière année à l’école secondaire privée Shattuck-St. Mary's au Minnesota, école avec laquelle son frère a remporté un titre national en 2003.

Au cours de la dernière saison, l’athlète, qui mesure cinq pieds huit pouces et pèse 150 livres, a accumulé une fiche de 13-7, une moyenne de buts alloués de 2,04, et un taux d’efficacité de 0,924, tout en signant trois jeux blancs pour l’équipe féminine de l’école.

Sidney Crosby a commencé à tirer des rondelles sur sa sœur en 2010. Il continue de le faire s’il est à la maison en même temps que Taylor et qu’elle s’apprête à partir pour l’école.

« En vieillissant, j’en arrête un peu plus. Je pense qu’il commence à être frustré », dit-elle en riant.

Il y a des avantages à être la sœur de Sidney Crosby. Un de ces avantages a été d’aller aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver et Whistler en Colombie-Britannique.

Fait intéressant, Taylor dit que selon elle, le fait saillant des Jeux a été la conquête de la médaille d’or par l’équipe nationale féminine du Canada et non le but de son frère en prolongation dans la finale masculine. Elle considère Sidney comme un frère d’abord et comme un hockeyeur en second.

« Je trouve que c’est une très bonne personne et un excellent frère », dit Taylor. « Je suis vraiment contente de l’avoir comme frère, pas seulement parce qu’il est un joueur de hockey, mais pour le genre de personne qu’il est. »

Taylor a été ajoutée sur le tard à la liste des invitées de moins de 18 ans cette semaine puisque la liste initiale comptait sept noms.

« Vous ne voulez jamais oublier quelqu’un », a dit Melody Davidson, dépisteuse en chef des programmes de l’équipe nationale féminine de Hockey Canada. « Elle avait fait preuve de potentiel par les années passées, alors c’est probablement une bonne idée de voir où elle en est; c’est quelqu’un que l’on ne voit pas souvent et qui est admissible à jouer pour notre pays. » 

Davidson a vu Taylor jouer à quelques reprises au fil des ans.

« Elle a un assez bon gabarit devant le filet et elle utilise bien son gabarit », peut-on lire sur le rapport de dépistage de Taylor. « Nous voulons voir la façon dont elle prendra de la maturité en tant que gardienne et constater son évolution; nous verrons pour la suite des choses. »

« Elle est jeune, c’est certain, et toutes ces jeunes gardiennes ne sont pas constantes », affirme Davidson. « Vous n’êtes jamais certain de ce que vous allez avoir de leur part. C’est ce que nous recherchons au camp des gardiennes de but – où elles se classent en ce qui a trait à la constance de leur jeu et à leur éthique de travail. Au bout du compte, il faut savoir si elles arrêtent la rondelle ou non. »

Taylor a souligné qu’elle et Sidney s’échangent régulièrement des messages-textes. Elle suit évidemment ses matchs en séries éliminatoires même si cela est dur sur les nerfs.

« C’est certainement émotif », dit-elle. « Je place souvent la couverture par-dessus ma tête, mais je suis vraiment contente pour lui.

« Même s’ils connaissent un passage à vide, il semble heureux et il fait ce qu’il adore faire. Tant que ce sera le cas... et qu’il ne perde pas d’autres dents. »

Pour plus d'informations :

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