Les bénévoles du Championnat mondial de hockey féminin 2016 de l’IIHF sont venus de partout pour aider l’intérieur de la Colombie-Britannique à accueillir le monde; certains sont originaires de Kamloops, d’autres d’ailleurs en Colombie-Britannique et d’autres du reste du Canada.
Puis, il y a Anna Birna Gudlaugsdottir.
Elle est venue de loin, de très loin – 5 453 kilomètres selon Google Maps –, de son domicile à Reykjavik, Islande, jusqu’à la capitale des tournois du Canada pour être bénévole au Mondial féminin.
Éducatrice de métier et gardienne de but le soir, Gudlaugsdottir a commencé à jouer au hockey il y a seulement cinq ans, mais dès ses premiers pas, elle a été accrochée.
Elle a commencé à jouer avec le Björninn HC à Reykjavik sur un coup de tête, après avoir entendu une annonce à la radio. En plus de jouer pour le club féminin de Björninn, elle est aussi bénévole auprès de l’équipe masculine les soirs de match.
Après avoir fait du bénévolat à deux Championnats mondiaux féminins de l’IIHF (Division II) et un Championnat mondial de l’IIHF (Division I) en Islande, elle a commencé à chercher d’autres événements où faire du bénévolat. Elle s’est rendue à Los Angeles l’été dernier pour aider lors des Olympiques spéciaux puis elle a vu les demandes de bénévoles pour le Championnat mondial féminin 2016 à Kamloops.
« J’avais été bénévole à quelques reprises chez moi et j’ai demandé au responsable de l’événement si je pouvais me rendre dans d’autres pays comme bénévole. J’ai vu la page des bénévoles pour cet événement et j’ai décidé de tenter ma chance. »
Alors que certains auraient peut-être hésité à cause de la distance, Gudlaugsdottir était ravie à l’idée de voir une partie du Canada qu’elle n’avait jamais vue. « J’étais venue au Canada à deux reprises, mais jamais si loin à l’ouest. Kamloops est une belle ville. Tranquille, et les gens sont chaleureux. »
L’équipe des bénévoles est aussi accueillante. Les t-shirts bleus facilitent les présentations partout dans la ville. « J’ai pu rencontrer des gens fantastiques. Je parle surtout aux gens de mon équipe; j’ai appris à les connaître mieux que les autres. Mais ce fut une expérience amusante. »
Travaillant avec les officiels hors glace, elle s’assoit entre les annonceurs anglophones et francophones au banc des chronométreurs pendant les matchs où elle gère le tableau d’affichage de l’aréna. « Je m’assois entre les bancs de punitions et j’inscris les buts, les aides et les punitions au tableau d’affichage », explique-t-elle.
Et puisque son pays natal, l’Islande, ne participe pas au tournoi, Gudlaugsdottir fait de son mieux pour être impartiale. Refusant de dire quelle équipe elle aimerait voir remporter l’or, elle est ravie de voir à l’œuvre certaines des meilleures joueuses au monde bien installée sur un banc sur lequel très peu de gens ont l’occasion de s’asseoir.
« C’est amusant et intéressant de voir des joueuses que j’admire sur la glace. »
Peu importe qui gagnera, Gudlaugsdottir rentrera en Islande la semaine prochaine avec plus d’expérience internationale à son actif, de nouveaux amis, des souvenirs impérissables et une très bonne idée de ce qu’est le hockey ici au Canada.
Pour plus d'informations : |
Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738