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Éliminer les obstacles

Trois entraîneures-chefs – toutes des anciennes d’Équipe Canada – ont occupé les trois marches du podium aux Jeux d’hiver du Canada 2019

Quinton Amundson
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4 avril 2019
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Ce qui est survenu le 2 mars à Red Deer, en Alberta, était si spécial qu’une photo commémorative s’imposait.

Carla MacLeod, Noémie Marin et Delaney Collins – qui ont toutes une vaste expérience en tant que joueuses et entraîneures auprès du Programme national féminin du Canada – ont posé devant le Servus Arena pour célébrer le fait qu’elles ont mené leur province respective à une médaille aux Jeux d’hiver du Canada 2019.

Équipe Alberta, dirigée par MacLeod, a remporté la médaille d’or à domicile avec une victoire de 2 -1 sur Équipe Québec dirigée par Marin. Plus tôt dans la journée, Collins a mené l’équipe de la Colombie-Britannique à une victoire de 5-4 sur Équipe Ontario pour remporter le bronze. Cela marquait la première fois aux Jeux du Canada et au Championnat national féminin des moins de 18 ans que les entraîneures des trois équipes médaillées étaient des femmes.

Partager la glace avec MacLeod et Marin lors de la cérémonie de remise des médailles est un souvenir que Collins chérira longtemps.

« Je crois que nous nous valorisons tellement les unes les autres que ce fut un moment de fierté pour moi de voir les trois médailles – or, argent et bronze – remises à des entraîneures-chefs qui ont travaillé pour Hockey Canada. »

Les liens sont serrés entre les trois : Collins et MacLeod ont joué ensemble au Championnat mondial féminin de l’IIHF; MacLeod et Marin étaient ensemble derrière le banc de l’équipe nationale féminine de développement du Canada en 2017-2018; et Collins et Marin étaient entraîneures adjointes du Canada au Championnat mondial féminin des moins de 18 ans de l’IIHF en 2015.

Toutes embauchées environ un an avant le début des Jeux du Canada, Collins, MacLeod et Marin savaient ce qu’il faudrait pour gagner à Red Deer. La tâche la plus importante pour chacune d’entre elles a été de former une équipe cohérente de 20 joueuses capables d’atteindre l’objectif en or.

MacLeod et son personnel d’entraîneurs savaient que l’Alberta devait être l’équipe qui travaillerait le plus fort.

« Nous avons adopté cette approche et cette mentalité dans tout ce que nous avons fait », a déclaré la double médaillée d’or olympique, qui dirige également l’équipe féminine midget de préparation de l’Edge School à Calgary. « Nous avions un slogan qui disait “La culture de l’équipe est le travail acharné, et le travail acharné est la culture de l’équipe.” »

Le style de jeu discipliné était apparent durant tout le tournoi. Le sang-froid a été un autre élément du succès de l’Alberta. Les joueuses ne se sont pas laissées abattre par la défaite à deux de leurs trois premiers matchs. Elles ont simplement continué de perfectionner leur façon de faire, et leur travail a porté des fruits lors de victoires sur la Colombie-Britannique (2-1 en prolongation en demi-finale) et le Québec en ronde éliminatoire.

Le Québec avait accumulé une fiche de 5-0 en route vers le match pour la médaille d’or. Marin, qui entraîne l’équipe féminine du Collège John Abbott à Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec, a insisté sur le fait d’avoir des joueuses résilientes au sein de son équipe. Sa décision a porté ses fruits puisque son équipe a effectué des remontées à ses deux premiers matchs.

« Quand tu tires de l’arrière 2-0 après sept minutes de jeu, c’est difficile d’avoir la résilience requise pour te lever et te battre, et j’ai trouvé que nos filles avaient fait preuve de beaucoup de caractère en revenant dans ces matchs après des débuts difficiles », dit-elle.

Le Québec a réussi son plus gros test en résistant à 38 tirs d’Équipe Ontario pour remporter sa demi-finale 1-0.

Collins, entraîneure-chef du Rush de Fraser Valley, une équipe midget AAA en Colombie-Britannique, a accordé une grande importance au choix de joueuses avec de l’autocompassion, c’est-à-dire la capacité de ne pas se laisser abattre par les erreurs.

« Nous voulions vraiment des filles qui travaillaient fort et qui étaient mentalement capables de montrer beaucoup de compassion envers elles-mêmes », a déclaré Collins. « Au bout du compte, c’est un jeu d’erreurs. Comment réagissez-vous après avoir fait une erreur? Nous cherchions des athlètes qui voulaient apprendre et qui ne critiqueraient pas trop les erreurs survenues pendant le jeu. »

Cette approche a inspiré son équipe à adopter un style de hockey excitant fondé sur la vitesse et la créativité, ce qui a permis à la province de remporter sa première médaille en hockey féminin aux Jeux du Canada depuis 1991.

Au cours des semaines qui ont suivi les Jeux, MacLeod a eu le temps de réfléchir à l’importance de voir trois entraîneures-chefs monopoliser le podium. Elle dit qu’un moment comme celui-là pourrait avoir un impact.

« J’espère que si nous faisons notre travail correctement, les joueuses avec qui nous travaillons aujourd’hui pourraient, dans 10-15 ans, vouloir entraîner cette équipe. »

Les trois entraîneures-chefs médaillées reconnaissent que Hockey Canada leur a permis de croire qu’elles pouvaient connaître du succès comme entraîneures et qu’elle leur a fourni différentes occasions en cours de route.

« Cela nous aide en tant qu’entraîneures, voire en tant que personnes dans le monde », a déclaré Marin. « Je pense que Hockey Canada fait un travail extraordinaire. »

MacLeod affirme que ce soutien est surtout utile pour aider les femmes au cours de leurs premières années comme entraîneures.

« Au cours de ma carrière, j’ai eu la chance d’avoir un mentorat formidable de toutes sortes de personnes, et je pense qu’en soulignant cela, les gens seront encouragés à poursuivre de cette façon, et j’espère que si de jeunes entraîneures font face à de l’adversité au début de leur carrière, elles sauront la gérer et en sortir grandies. »

Hockey Canada est passionnée par la création de plus d’occasions pour les femmes par l’intermédiaire d’événements de certification d’entraîneures du programme Les Entraîneures. Cette initiative vise à fournir aux femmes les ressources, le mentorat et le réseau nécessaires pour réussir. Le programme vise également à éliminer les obstacles qui empêchent les femmes d’exercer la profession d’entraîneure.

Toute personne intéressée à participer à un stage réservé aux entraîneures ou à en accueillir un peut contacter le responsable des entraîneurs de son membre de Hockey Canada.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

[email protected]

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

[email protected]

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

[email protected]

 

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