Championnat mondial junior 2021 de l'IIHF

Blogue de la bulle : Bowen Byram

Le défenseur des Giants de Vancouver (WHL) résume ses trois premières semaines au camp de sélection (y compris la quarantaine), partage ses sentiments vécus à son retour sur la glace et se remémore ses souvenirs de la conquête de l’or en 2020

Ça faisait longtemps. Se remettre en mode compétition, c’est comme prendre une bonne bouffée d’air frais. En tant qu’athlète, je cherche toujours à m’améliorer et la saison morte prolongée m’a offert une belle occasion pour y arriver. Je me suis surtout concentré sur mon entraînement, mon coup de patin et mes habiletés. Mais rien ne bat le fait de se retrouver en équipe. Ça m’avait beaucoup manqué d’être avec mes coéquipiers, d’entendre les histoires racontées et de rire ensemble. Il n’y a rien de mieux que ça. 

Les dix premiers jours du camp ont été très amusants. Nous avons eu des entraînements sur glace, deux fois par jour à l’occasion et nous nous sommes entraînés à l’extérieur. Tout ça a mis la table pour de longues journées, mais je n’aurais pas voulu que ce soit autrement! Ensuite, nous avons joué deux matchs intraéquipes qui nous ont fait vivre de bonnes expériences d’apprentissage. Ça nous a permis de nous familiariser avec les nouveaux systèmes et les attentes du personnel des entraîneurs et aussi de jouer avec de nouveaux coéquipiers tout en essayant d’apprendre à les connaître sur le plan personnel. Tout ça peut représenter un défi. Mais c’était vraiment amusant de participer à de vrais matchs qui mettent les joueurs en compétition pour les postes disponibles au sein de l’équipe.

Cependant, après, nous avons été en quarantaine et tout le monde a dû rester dans sa chambre d’hôtel. Ce n’est pas ce que nous avions planifié, mais ça a fait partie de l’aventure et nous devions l’accepter. Nous sommes restés en contact, nous avons joué à des jeux vidéo, nous nous sommes entraînés et nous avons écouté de bons conférenciers. Les deux semaines ont été longues, mais nous en sortons plus forts, j’en suis sûr.

Vivre un camp en sachant que près de la moitié des joueurs seront libérés, ça peut être stressant. Cependant, quand on a une chance de représenter son pays au Championnat mondial junior de l’IIHF, tout ce stress en vaut le détour! C’est un sentiment fantastique de faire partie d’une aventure qui a une si grande signification pour le Canada. Nous sommes tous très chanceux d’avoir cette occasion et je suis extrêmement honoré de l’avoir déjà eue une fois.

La conquête de la médaille d’or de l’an passé, je ne l’oublierai jamais, mais je suis vraiment fébrile d’amorcer ce parcours avec un nouveau groupe de joueurs et de membres du personnel. Chaque événement te fait vivre des choses différentes. Je suis curieux de voir comment se déroulera un premier Mondial junior dans une bulle, mais l’expérience ne sera pas pour le moins agréable. Tout le monde au camp veut avoir la chance de travailler ensemble pour mettre la main sur une autre médaille d’or en sol canadien.

Merci à tous de nous appuyer sans arrêt!

Faites attention à vous.

Bo

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